La rage de l'impôt

"La rage de l'impôt", édité par Larousse vient de paraître en librairie. Ceux qui voient tomber leurs premières feuilles d'avis d'imposition constatent que la France conserve sa place de champion du monde toutes catégories de la fiscalité, même si quelques chanceux profitent de l'effet "année blanche".

Pourtant, malgré notre record de pression fiscale, la France n'est pas le pays où les gens sont les plus prospères ni les plus heureux de vivre. Malgré cette pression fiscale, la dette publique est l'une des plus élevée des pays de l'OCDE. Autrement dit, nos impôts ne suffisent même pas à couvrir les dépenses publiques. Il en faudrait plus encore !

De nombreux services publics se dégradent. Le niveau des élèves dégringole dans le classement international PISA, De nombreux ouvrages d'art sont pas ou mal entretenus comme le révélait récemment Libération. Les services d'urgences des hôpitaux - désormais devenus des consultations "gratuites" ouvertes 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 - sont débordés. Enfin, alors que 80% de nos impôts sont engloutis par des prestations sociales, la pauvreté ne régresse pas. Le niveau de chômage, l'un des plus élevés des pays de l'Europe du nord, est la principale cause de précarité.

Evolution du taux de chômage (source OCDE)

La rage de l'impôt tente de résoudre le paradoxe de la révolution fiscale des gilets jaunes - ceux de la première heure des ronds-points ruraux - étouffée par plus de "redistribution" donc plus d'impôts.

La redistribution forcenée, au niveau auquel l'applique la France ne marche pas. C'est un contrat social perdant-perdant. Perdant pour les assistés qui restent dépendant et perdant pour ceux qui se voient amputés de ce qu'ils ont légitimement acquis.

L'impôt idéologique, lutte des classes est un immense gâchis. Il serait temps de renouer avec une fiscalité mesurée et juste, servant le véritable intérêt général qui est celui de chacun et d'abandonner la fiscalité spoliatrice de clientélisme.

La rage de l'impôt s'efforce de donner des pistes de réflexion sur ces sujets.