A la recherche du bonheur, ou l'Homme Nouveau du 21e siècle (Partie 3)
A la fin de la partie 2, j'écrivais: "Et soyons prêts aussi, tous ensemble, à réfléchir autrement. Quand quelqu'un va mal, il n'est pas forcément dépressif, on peut l'aider différemment. Comme disait Krishnamurti, "Ce n'est pas un signe de bonne santé mentale d'être bien adapté à une société malade". Ouvrons nos esprits. Peut être que ce mal-être apparent est justement le passage vers une vie meilleure, et la clé est peut être en plein milieu de l'acceptation de ça. C'est peut être nécessaire et normal, et inversement, c'est peut être inutile et contre-productif de critiquer, nier, réprimer, étouffer ce mal-être, chez nous ou chez les autres."
Il y a deux aspects principaux que je remarque pour les personnes qui sont "comme ça", moi y compris. Le premier aspect, c'est qu'il est nécessaire, pour la personne elle-même ainsi que pour son entourage, de comprendre ce fonctionnement, de ne pas trop s'inquiéter mais en même temps permettre aux émotions de s'exprimer pleinement, sans jugement, sans culpabilité. Plus les choses sont acceptées et accueillie, plus elles s'apaisent et nous laissent tranquilles :) Lutter contre ça, c'est souffrir.
Le deuxième aspect, c'est vraiment pour la personne elle-même. Quand on se remet tout le temps en question, on aime voir qu'il y a du résultat, et on adore la sensation d'aller de mieux en mieux, d'avancer. Mais ça peut facilement devenir une "drogue", cette espèce de récompense qu'on sent pour nos efforts. On commence alors à être amoureux des méthodes de développement personnel, on a envie de retrouver nos freins et les regarder partir. On fait les choses pour ressentir cette récompense, cette sensation d'avancer... et non plus pour l'objectif initial: ressentir le bonheur dans l'instant présent.
C'est très important de s'en rendre compte à temps, et se re-focaliser sur l'objectif principal. Le développement personnel est un moyen, un outil. Ce n'est pas une fin en soi. Bien sûr, c'est gratifiant de ressentir qu'on va mieux, que certains blocages partent, qu'on est de meilleure humeur plus souvent, que notre passé nous hante de moins en moins. Mais ce qui est encore plus gratifiant, c'est de ne même plus penser à tout ça. C'est d'être dans un état de conscience où aller bien c'est normal, réussir c'est normal. Et non seulement c'est normal, mais c'est la chose la plus naturelle au monde. Ce qui n'est pas normal en revanche, c'est de penser que c'est une immense réussite de se sentir bien.
Sérieusement... Pensez-y. Comment on en est arrivé à penser que se sentir bien, c'est une réussite ? Pourquoi a-t-on oublié que notre état naturel, c'est la joie ? Que l'état naturel de notre corps, c'est une excellente santé ? (Est-ce que les animaux sauvages font de l'hypertension ou des burn-outs ?)
Bref... le bonheur devrait être normal pour nous. Mais aujourd'hui, on en fait un but. Et l'Homme Nouveau du 21e siècle est là pour le trouver et montrer la voie aux autres. Plus précisément, il est là pour re-découvrir que le bonheur est là, disponible à chaque instant... Et plus nous serons nombreux à voir les choses comme ça, plus le reste du monde changera.
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9 ansBjLylia, d'abord tout mes vœux/2015. Ensuite merci et tu as raison l'acceptation est importante. Je dirais: qui n'accepte pas/différence? J'ai slt conscience de bouger les lignes de la normalité/lois..respect Marc