La Responsabilité Sociétale de l’Entreprise 

La Responsabilité Sociétale de l’Entreprise 

La RSE, un enjeu essentiel et de plus en plus scruté

  • 77 % des consommateurs disent qu’il est important que les marques soient durables et respectueuses de l’environnement.  
  • Les entreprises reconnues dans les médias comme ayant un impact positif sur le changement climatique ont vu le cours de leur action surpasser de 26 % l’indice mondial MSCI (1)

La responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) est un concept ancien, dont les contours n’ont cessé d’évoluer depuis bientôt 70 ans. Parfois contestée, sa mise en pratique à grande échelle dans les organisations est un phénomène plus récent, qui s’est accentué avec l’émergence du développement durable, les pressions de certaines parties prenantes (consommateurs, associations, ONG…), l’urgence climatique ou l’essor de la société de l’information.

Une norme ISO (26000) a été créée pour standardiser la RSE et cela ne se limite pas uniquement à l’environnement. Elle définit 7 sujets qui doivent encadrer toutes les démarches RSE

  1. La gouvernance de l’organisation : intégration des principes de la RSE, mise en avant des valeurs, des objectifs, politique de transparence, … 
  2. Les droits de l’Homme : civils, politiques et économiques. 
  3. Les relations et conditions de travail : égalité H/F, accès aux personnes handicapées, définition des conditions de recrutement, de promotion, amélioration continue des conditions de travail, de la sécurité, … 
  4. L’environnement : démarche pour lutter contre la pollution, la consommation d’énergie, la destruction des habitats naturels et de la biodiversité, … 
  5. La loyauté des pratiques : lutte contre la corruption, la concurrence déloyale, le respect des droits de propriété intellectuelle, … 
  6. Les questions relatives aux consommateurs avec le RGPD : respect de la vie privée, droit à l’oubli, … 
  7. Les communautés et le développement local : la prise en compte des contextes locaux, l’aide au développement du territoire, la création d’emplois. 

Toutes les fonctions de l’entreprises sont concernées comme les RH, les achats, la finance, l’informatique avec la responsabilité numérique (RNE). La modélisation des données RSE/RNE gagne en maturité, et devient un outil de pilotage à part entière pour l’entreprise.

Aucun texte alternatif pour cette image

La mise en place d’indicateurs chiffrés, première étape d’une stratégie RSE

La plupart des entreprises se sont emparées de ces enjeux de RSE/RNE et ont compris qu’il s’agit désormais d’un levier de développement. Dans cette perspective, la première ressource sur laquelle s’appuyer est le réservoir de données internes. Jusqu’alors, l’exploitation des données internes avait avant tout vocation à nourrir des objectifs business, à présent les objectifs RSE sont aussi construits à partir d’indicateurs chiffrés.

« Ce qui ne se mesure pas n’existe pas »

Cette phrase du physicien et prix Nobel Danois Niels Bohr s’applique parfaitement au sujet de la RSE. La première des actions à mettre en place est une analyse de matérialité. Il s’agit d’évaluer toutes les activités de l’entreprise ainsi que leurs impacts sur l’environnement et la société, afin d’identifier les sujets et les problématiques pertinentes et importantes pour l’entreprise.

L‘apport de l’IAM (Intelligence Analysis Management) pour consolider une démarche RSE

Pour bien réussir ces analyses, la qualité des données est le nerf de la guerre. Elles sont en général dispersées, de formats structurés ou non, avec des persistances et des origines différentes.  

La première étape est de les collecter dans les différents SI internes, et de les rapatrier en un point d’accès unique. Il est possible de les enrichir en y adjoignant des informations provenant de sources externes, telles que des publications de concurrents, de groupements d’organisations du secteur ou des informations règlementaires. Les données indexées pourront alors être analysées via des outils de traitement automatique du langage (TAL) et enrichies avec des outils de Machine Learning.  

Ces outils sont la base de la plateforme Bee4sense d’OPPSCIENCE qui va permettre d’alimenter des feuilles de routes, des benchmarks intra et inter-entreprises, d’identifier les meilleures pratiques, pour communiquer avec le personnel, les clients et les fournisseurs, afin de les sensibiliser, voire de les impliquer, dans la démarche globale de l’entreprise.

La plateforme Bee4sense est la solution d’alimentation en données de tous les besoins en RSE et RNE. Elle maximise l’exploitation des données pour améliorer les éléments inefficaces repérés dans les processus mis en place. La plateforme peut également fournir de façon automatisée une compréhension réaliste et contextualisée du risque associé à chaque service impacté dans la démarche.

L’intelligence apportée par l’IAM d’OPPSCIENCE aux sujets d’entreprise comme la RSE, permet d’améliorer la qualité des données utilisées afin de les restituer et de prendre les bonnes décisions

(1) « Changement climatique et entreprises : Au-delà du point de bascule avec les clients et les marchés boursiers. » Deutsche Bank Research, 2019.

Aucun texte alternatif pour cette image

Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire

Plus d’articles de OPPSCIENCE

Autres pages consultées

Explorer les sujets