La Tech et nous : la fin du début et le début de la suite

Avec cette crise sanitaire qui nous fait entrer de plain-pied dans le XXI°siècle, avec les questions qui étaient en nous depuis quelques années et qu’elle accentue, on se rend compte que la « transformation digitale » n’était vraiment que la toute première partie de la révolution technologique.

Au fond, depuis deux décennies, nous avons principalement demandé deux choses à la Tech : simplifier les usages (pour les clients comme pour les collaborateurs) et automatiser les tâches les plus répétitives (pour réduire les coûts). Ce qu’on a nommé « transformation digitale » marche sur deux jambes : Tech for Easy et Tech for Automation. Un double mouvement qui a par exemple permis d’augmenter la satisfaction de nos utilisateurs et en même temps de diminuer les coûts de nos entreprises. Mais nous voyons bien que tout cela n’était vraiment que le tout début.

Alors de quoi se compose le début de la suite ? Il y a celles et ceux qui vont répondre : toujours plus de simplification et toujours plus d’automatisation. Je propose d’être beaucoup plus exigeant dans ce que nous devons faire de la Tech. Et je propose de nous préparer à courir sur deux jambes : Tech for Growth et Tech for Good.

Tech for Growth : nous devons exploiter la Tech pour créer de nouvelles sources de croissance. Le monde d’après, ce ne sera pas seulement la simplification ou l’automatisation du monde d’avant. Ce doit être de nouvelles réponses, disruptives et même des solutions à des problèmes qui n’en avaient pas. Avec la possibilité de nouvelles entreprises, comme de nouveaux métiers. 

Tech for Good : nous devons exploiter la Tech pour une croissance vraiment soutenable, pour une croissance utile au « bien commun ». L’accès à l’éducation de très haut niveau, l’accès à la santé de très haut niveau, la lutte accélérée contre le dérèglement climatique, la protection des vies privées, ce sont autant de domaines où la Tech doit devenir la solution.

Je crois que c’est avec cette double ambition qu’il nous faut aborder le nouveau monde de la data. Comme je crois que la même double ambition doit nous guider pour notre approche de l’innovation en rupture.

Ces quelques mots pour vous dire que le début de la suite, c’est plus que jamais une aventure. Et donc une ouverture. 

C’est la raison pour laquelle j’ai envie, plus que jamais, de rencontrer des jeunes, des étudiant.e.s, des entrepreneur.e.s, des femmes et des hommes inspirant.e.s.

Avec nos équipes de BPCE, je lance prochainement une série de podcasts au cours desquels j’aurai le plaisir d’échanger avec toutes celles et tous ceux qui sont en train de penser et de construire le monde qui vient. Tech for Growth et Tech for Good !

A bientôt.