La vérité ignorée des entrepreneurs débutants

La vérité ignorée des entrepreneurs débutants

Je ne sais pas vous mais quand je me suis mise à mon compte à en août 2019, j’étais très enthousiaste. Cela faisait déjà quelques temps que je m’intéressais à l’entrepreneuriat et quand j’ai découvert le copywriting en juin, j’ai su que c’était ce que je voulais faire.

Ce que je n’avais pas bien anticipé par contre, c’était les obstacles que j’allais rencontrer en cours de route. Vous voyez ce que je veux dire ? 

Travailler gratuitement tu feras

Si vous vous lancez à votre compte, vous allez peut-être travailler gratuitement au début, le temps de vous faire connaître. C’est une pratique assez courante mais le danger, c’est de ne pas rester sortir de cette étape. Si vous voulez diriger un business, vous allez devoir faire rentrer de l’argent sur votre compte en banque à un moment donné.

Au début, j’ai eu plusieurs clients… mais j’ai travaillé gratuitement pour eux ! Ce fut une bonne expérience pour construire mon réseau et travailler ma confiance en moi. Par contre, j’ai eu du mal à me sentir légitime pour facturer ensuite.

Des clients qui ne te rappelles pas tu auras

J’avais lancé mon activité depuis un mois quand j’ai gagné mon premier contrat grâce au bouche à oreille. J’ai eu plusieurs échanges avec la cliente et quand elle m’a dit qu’elle acceptait mon offre, j’étais aux anges. Ma première cliente ! WAOUH !

Je ne suis vite tombée des nues quand je n’ai plus eu de nouvelles du jour au lendemain… après lui avoir envoyé un devis à signer en fait. Sur le moment, j’ai été déçue avant de me rendre compte que cela faisait partie du jeu. Mon premier lapin, j’étais une vraie entrepreneuse !

Avez-vous connu ça ? Cet épisode aura eu le mérite de m’apprendre qu’un contrat n’est jamais gagné, tant que l’argent n’est pas arrivé sur le compte en banque !

Le stress ton compagnon sera

Grâce à l’effet réseau (décidément, il est vraiment partout celui-là !), j’ai été mise en contact quelques temps plus tard avec un entrepreneur assez avancé dans son business.

Pour commencer, nous avons fait un échange de bons procédés sur un premier projet. Cela s’est bien passé dans l’ensemble mais cela nous a aussi permis de nous rendre compte que je manquais encore un peu d’expérience. Je n’avais pas réussi à cerner les vraies problématiques de ce client.

Malgré tout, nous nous sommes projetés sur un autre projet et j’ai envoyé une proposition commerciale qui a été acceptée sur le principe. Et là… je me suis défilée.

J’ai préféré dire que je n’étais peut-être pas la meilleure personne pour travailler sur ce projet. De nouveau, je n’avais pas tout à fait compris les attentes de ce client, et ça a été trop de pression d’un coup.

Avec le recul, je n’arrive toujours pas à savoir si j’ai pris peur ou si ma réaction était sensée. Je crois que c’est un mélange des deux. Malheureusement, cela a pu donner l’image d’un manque de fiabilité de ma part.

La lumière finalement apparaîtra

Après avoir connu ces deux expériences, je ne me suis plus du tout sentie légitime et j’ai commencé à douter. Avais-je fait le bon choix en me lançant dans l’entrepreunariat ? J’avais l’impression que rien ne marchait comme prévu. La motivation du début était loin, très loin !

De l’extérieur, mon activité se portait plutôt bien : je rencontrais du monde et j’avais des demandes pour différentes prestations. Mais pour tout vous dire, je n’arrivais pas à facturer. Je ne me sentais pas légitime pour le faire. Je ne voulais pas me l’avouer mes ces expériences m’avaient destabilisée plus que je ne le pensais.

En discutant avec différents collègues entrepreneurs et un Business Coach, je me suis rendu-compte que j’attendais que les clients me tombent dans la main. Je ne faisais pas ma part du travail et je n’osais pas démarcher, même les personnes que je connaissais. 

A la même période, j’ai réalisé autre chose : ce n’était pas grave si on me disait non. Si la personne ne voulait pas que je l’aide, ou que je n’étais pas la bonne personne pour le faire, ce n’était pas grave !

Mais je devais faire ma part du travail, et adopter l’attitude d’une entrepreneuse.

La destination tu n’oublieras pas 

Cela fait officiellement six mois que j’ai lancé mon activité. Maintenant, j’ai des vrais client – qui payent – et je me sens plus légitime. Je suis une entrepreneuse, et plus une poule mouillée (enfin ça dépend…). Je ne peux pas encore vivre à plein temps de mon activité (d’où le salariat à côté) mais je suis assez fière du chemin parcouru !

Ce que je retiens de ces derniers mois, c’est l’importance de persévérer. Les entrepreneurs qui réussissent savent rebondir et contourner les difficultés.

Et vous ? Quel est/était votre bilan de vos six premiers mois ?

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