La violence conjugale au Canada demeure un grave problème en 2022, malgré les efforts de sensibilisation et de prévention au fil des ans. Voici quelques éléments de portrait de la situation actuelle :
- Les femmes sont beaucoup plus susceptibles d'être victimes de violence conjugale que les hommes. Selon les données de Statistique Canada, en 2020, les femmes représentaient plus de 80% des victimes de violence conjugale signalées à la police.
- La pandémie de COVID-19 a aggravé la situation. Les mesures de confinement et d'isolement ont rendu les femmes plus vulnérables aux agressions de leur partenaire, et ont également rendu plus difficile l'accès aux ressources et aux soutiens. Selon un rapport de Statistique Canada publié en 2021, le nombre de signalements de violence conjugale a augmenté de manière significative au cours de la première année de la pandémie.
- Les femmes autochtones sont particulièrement vulnérables à la violence conjugale. Selon les données de Statistique Canada, en 2019, les femmes autochtones étaient sept fois plus susceptibles que les femmes non autochtones d'être victimes d'homicide conjugal.
- La violence conjugale a des conséquences graves et durables pour les victimes. Elle peut causer des blessures physiques, des traumatismes psychologiques et affecter la santé mentale et physique à long terme. Les enfants qui grandissent dans un environnement violent peuvent également subir des traumatismes et des effets à long terme sur leur santé et leur bien-être.
- Il existe des ressources et des soutiens pour les victimes de violence conjugale au Canada, tels que des refuges pour femmes, des lignes d'assistance téléphonique, des services de consultation et des programmes de prévention et d'éducation. Cependant, l'accès à ces ressources varie selon la région et il est important de continuer à sensibiliser la population à la gravité de la violence conjugale et à encourager les victimes à chercher de l'aide.