L'affaire CALERS / LEBLANC
Roland Agret, Roger-Marc Moreau, Mario Califano et Isabelle Mastin pendant la reconstitution

L'affaire CALERS / LEBLANC

LA VOIX DU NORD – L’affaire CALERS / LEBLANC / par Isabelle Mastin

A l'occasion des 20 ans de l'affaire, dans son édition du 2 novembre 2021, le quotidien LA VOIX DU NORD a publié un article, extrait :

 Des ratés dans l’enquête ?

L’avis d’un procureur

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Début 2006, Louis Wallon évoque un dossier « sans équivalent immédiat » : absence « d’aveux, d’évidences et de mobile », il repose « sur les attitudes ambiguës de M. Leblanc, des impressions de dissimulation ».

Il concède que « peut-être aurait-il fallu un plateau technique plus large encore », comme après le meurtre de Sabrina à Isbergues en 2003. Le premier avis balistique du légiste l’a contrarié. « Je préfère que les experts nous disent que l’arme ne présente pas assez d’éléments caractéristiques. Il y a une limite de prudence. »

L’avis du gendarme

En septembre 2003, quand Action Justice, autour de Roland Agret et du détective Roger-Marc Moreau, prépare une contre-reconstitution, Jacky Lefort est capitaine, il vient d’arriver à Béthune. En juillet, il n’était pas là pour la reconstitution officielle et ici, « ce qui m’ennuie, c’est qu’ils veulent déambuler dans le village avec un fusil » et faire des essais de tir : la reconstitution officielle n’en a pas fait. « Je considère que l’ordre public peut être troublé. J’interviens auprès de la famille, je leur dis que je vais mettre en place un dispositif. » Qu’il va lever : « J’en parle au procureur, qui me dit qu’il faut laisser faire. » Cette soirée chronométrée visait à établir l’innocence de JM Leblanc

L’avis du détective

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Pour Roger-Marc Moreau, détective, « la justice ne voulait pas reconnaître ses erreurs ». Jean-Michel Leblanc ? « Ça ne tenait pas ! 17 ans pour un non-lieu définitif… Il a été obligé de quitter la région, c’est un acharnement qui laisse des traces. »

« J’étais là pour montrer l’insuffisance des charges. » Il a retrouvé le propriétaire de la seconde arme. Soulevé aussi le fait « qu’Éric Calers prenait des anxiolytiques, on n’a jamais su qui les avait prescrits ». Lui reste convaincu que toutes les pistes n’ont pas été, ou pas assez, explorées « dès l’instant qu’ils se sont focalisés sur Leblanc ».

Lien : Mort d’Éric Calers à Busnes: l’arme cachée presque sous le nez des gendarmes?


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