L’anecdote du clou
« À cause du clou, le fer fut perdu.
À cause du fer, le cheval fut perdu.
À cause du cheval, le cavalier fut perdu.
À cause du cavalier, le message fut perdu.
À cause du message, la bataille fut perdue.
À cause de la bataille, la guerre fut perdue.
À cause de la guerre, la liberté fut perdue.
Tout cela pour un simple clou. »
Avec son anecdote du clou en 1758, Benjamin Franklin fut le précurseur de la théorie de « l’effet papillon » développée par Edward Lorenz en 1979, mathématicien et météorologue américain. Il se matérialise par une chaîne d’événements qui se suivent les uns les autres et dont le précédent influe sur le suivant. Ainsi, on part d'un événement insignifiant au début de la chaîne pour arriver à une chose catastrophique à la fin (ou du moins très différente de la première). En clair, un élément déclencheur anodin devient le détonateur d’un désastre. C’est l’histoire de la cafetière restée branchée la nuit qui met le feu à l’imprimerie… Les archives des assureurs sont remplies de ce genre d’histoires. Une sorte de musée de l’Horreur.
En conclusion, on ne peut tout prévoir (mais on a le devoir d’essayer) et on ne peut se prémunir de tous les risques, mais on peut choisir son courtier pour faire une cartographie exhaustive de ses risques, les contrats qui vont avec et qui sera vraiment là pour vous remettre en selle !
En un sens, si vous lisez ce post, vous avez déjà de la chance.
Lien avec l’article : Le moment de vérité en assurance.