L'apprentissage, un investissement rentable pour les étudiants comme pour l'Etat

L'apprentissage, un investissement rentable pour les étudiants comme pour l'Etat

Il est devenu à la mode, pour les hommes politiques, de mettre en avant les bienfaits de l'apprentissage pour lutter contre le chômage des jeunes. Longtemps vu comme une voie de garage pour des étudiants qui avaient des difficultés scolaires, ils s'ouvrent de plus en plus aux filières post-bac. Et, selon une étude publiée ce lundi par le cabinet Asterès, il s'agit d'un investissement « créateur de valeur aussi bien pour la société que pour les finances publiques ».

Depuis plusieurs années, le nombre d'apprentis progresse. Le ministère du Travail a dénombré 353.000 contrats d'apprentissage signés dans le secteur privé en 2019 et 495.000 en 2020, soit un bond de 40 % en un an.

En 2020, les trois quarts des contrats signés ont concerné des jeunes ayant au moins le niveau du bac . Selon le ministère de l'Enseignement supérieur, l'apprentissage dans le cadre d'une formation post-bac a concerné 203.800 jeunes durant l'année scolaire 2019-2020, soit 7,5 % des étudiants de l'enseignement supérieur.

Selon Asterès, ces chiffres montrent qu'il faut continuer à engager des dépenses publiques pour l'apprentissage. Toutefois, « on ne peut pas extrapoler et considérer qu'il faudrait mettre tous les étudiants en apprentissage », prévient Pierre Bentata, économiste du cabinet.

L'apprentissage, un investissement rentable pour les étudiants comme pour l'Etat | Les Echos

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