Larmes consolées

Les sanglots roucoulent lugubrement,

La passion liquéfiées se déverse

Sur le mouchoir parfumée de sa dulcinée,

Le narguant perfidement

Dans un coin de l'appartement.

Les pleurs psalmodient la prière langoureuse,

Mais la nuit tombe à jamais

Sur l'amante aux traits gracieux,

Sur ce lit encore coquinement défait

Dans lequel l'amour se plisse encore.


Des cataractes de larmes

Roulent sur la mine endeuillée ;

Des guirlande de tendresse

Entourent le cercueil.

L'être tendrement aimé

S'abreuve de larmes salées

Que lui verse sa douce maman ;

Là-bas, dans la nuit éternelle,

Les âmes câline font pleuvoir l'amour.


L'aurore en joie fond en larmes ;

Elle pleut sur les boutons d'or.

Les étoiles ont scintillé comme un diamant ;

Abreuvant maintenant de sa plus belle eau

L'azalée, la lumière des Cieux

Humectant la plaine endormie.


A l'aube des saisons,

Lorsque l'hiver se couche sous l'horizon,

Les plantes pleurent d'allégresse.

La nature, pleine d'euphorie,

Moule son imagination ;

La pastorale de l'univers

Se décline en mille vers.


Les larmes de détresse

S'imprègnent de la Muse des Cieux

Et des larmes de joies

Perlent en larmoiement lumineux.

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