Le 21 janvier 2021, c'est la journée nationale de grève et de mobilisation du social et médico-social en France.
À #Grenoble aussi, une manifestation se prépare : RDV à 14h au départ du Conseil départemental (7 rue Fantin Latour). Voici l'appel à manifester :
" Après le succès du 3 décembre : persévérer pour gagner !
Le 3 décembre a été l’occasion d’une mobilisation générale du travail social en France. Mobilisation contre les baisses de budgets, la dérive gestionnaire, le mépris et les injonctions paradoxales qui rongent le secteur social et médico-social. Nous étions à travers le pays des dizaines de milliers en grève et en manifestation. A Grenoble, nous étions près de 700 en manifestation !
Cette mobilisation a été portée localement par l’Assemblée Générale du travail social en lutte, mais aussi par la CNT, la CGT, Sud santé sociaux, Sud Collectivités Territoriales et Solidaires précaires. Nous étions dans la rue aux côtés des sans-abris, sans-papiers, sans-droits, et des collectifs qui luttent pour les droits de ces personnes : Droit Au Logement (DAL), Collectif Lutte Hébergement, CISEM, Coordination des Demandeurs de Papiers 38, le LÎEU des Habitant.e.s de la Rue et de la Ville... Cette unité a été la clef du succès de cette mobilisation, à laquelle de nombreux.ses collègues ont répondu présent.e.s. Etudiant.e.s, salarié.e.s, public, privé, protection de l’enfance, insertion, hébergement, animation, handicap, santé, tous les secteurs de notre champ professionnel étaient représentés !
Ce succès confirme la pertinence des mots d’ordre et des revendications qui ont été portés et que nous reproduisons ci-dessous. Maintenant, si nous voulons gagner, nous devons amplifier la dynamique.
N’attendons pas une énième mission gouvernementale pour savoir ce dont a besoin notre secteur. C’est à nous, depuis le terrain, de nous mobiliser et de lutter pour nos revendications ! Soyons nombreux.ses en grève, dans la rue et dans les assemblées générales, afin de mettre en œuvre notre détermination à obtenir satisfaction !
Nos revendications :
- Augmentation immédiate des rémunérations pour toutes et tous, d’au moins 300 euros par la revalorisation des grilles indiciaires des cadres d’emplois de la fonction publique, par le dégel du point d’indice et pour le secteur privé, par le biais des conventions collectives. Égalité salariale femmes/hommes. A travail égal, salaire égal.
- L’amélioration des conditions de travail
- La création de postes supplémentaires : l’embauche en CDI dans le privé, la titularisation des contractuel.le.s dans le public et la déprécarisation des intérimaires qui le souhaitent.
- La défense de nos métiers, de nos qualifications, nos formations initiales comme professionnelles et la fin de la précarité étudiante
- Des moyens financiers à la hauteur des besoins de la population et l’accès à toutes et tous des moyens de vie décente, en commençant par l’inconditionnalité d’un accès à un logement salubre et adapté, à l’alimentation, à la santé et à l’éducation gratuites.
- L’abrogation de toutes les lois racistes et discriminantes, ainsi que celles visant à substituer la répression à la prévention.
- L’arrêt de la répression, qu’elle soit dirigée vers des représentants syndicaux ou non et des lanceurs d’alerte.
- La fin de la marchandisation du secteur, au profit d’un grand service public de l’action sociale et médico-sociale."