Le bonheur est il possible en 2016 ?

Le bonheur est il possible en 2016 ?

Une longue liste de vœux

En me préparant pour sortir hier soir je pensais aux souhaits que je formulerai pour cette nouvelle année. Particulièrement prolixe devant mon beau miroir, mon carrosse menaçait de redevenir citrouille si je prenais le temps de coucher ma longue liste de vœux sur la toile. Chaussée de mes stilletos de vair, j’ai donc filé au bal. Il était urgent d’enterrer cette année dont nous ne voulions plus.

Ce matin – l’esprit encore légèrement embullé et les pieds endoloris – j’ai savouré les nombreux messages échangés pendant la nuit. Certains plus longs que d’autres, avec ou sans photos, mais nous nous souhaitions tous la même chose et dans toutes les langues : du bonheur ! Et tout cela le plus vite possible puisque nous avons l’infortune d’être conscients de notre mort prochaine.

Quelle formule magique - ou non - pourrait faire une différence dans nos vies en 2016 ? Puisque nous semblons tous vouloir ce bonheur depuis des siècles, pourquoi ne parvenons nous pas à atteindre ce Saint Graal ?Un petit mot s’est imposé à moi : Peur.

Pas la peur, cette émotion de protection innée signe d’un danger physique imminent, mais nos peurs ; résultats de projections issues tout autant de nos croyances que de nos expériences. Je parle de la peur d’être jugé, de ne pas être aimé, de l’abandon, de l’échec, de la réussite, de la différence, de tomber malade, de l’autre. Je parle de ces peurs construites sur l’anticipation d’un futur qui serait à la fois la répétition de nos actions antérieures et la vérification de croyances profondément ancrées. « L’argent ne fait pas le bonheur, on ne mélange pas les torchons et les serviettes, il faut souffrir pour être belle, il faut travailler dur pour réussir, je n’ai pas le droit à l’erreur… » La liste est longue elle aussi.

Vaincre ses peurs est douloureux

Nos plus grandes peurs viennent du regard posé sur nos expériences passées. Elles sont le fruit -pourri- des jugements que nous avons porté sur ces événements et pire encore sur le jugement que notre environnement nous a renvoyé, le célèbre « Je te l’avais bien dît »

C’est douloureux. Alors pour ne pas revivre cela, nous nous confortons dans nos croyances devenues convictions. In fine nous redoutons nos propres peurs et paralysés nous n’avançons plus. Pendant ce temps, le monstre qui se nourrit de lui-même gagne du terrain. Plus vous cherchez à le fuir plus il devient solide. Les années s’égrènent, le temps n’en finit pas de nous filer entre les doigts et nous ne sommes toujours pas plus heureux.

2015 a été une année terrible, triste, au-delà de nos pires cauchemars. Il me semble que nos peurs sont à l’origine de la plupart des maux dont nous croyons souffrir. Elles n’existent pas ailleurs que dans notre imagination. Et pourtant elles font le berceau de notre malheur.

Que représentent nos peurs ? Pourquoi surgissent-elles ? Que doivent-elles nous faire comprendre ? Que doivent-elles nous faire dépasser ?

Même si les baguettes sont difficiles à trouver, je souhaite du fond du cœur que chacun d’entre nous parvienne à faire disparaître cette année sa plus grosse peur.

Je vous souhaite une année 2016 … magique !

Elisabeth Mordret

Diagnostic de fonctionnement d'équipe Kalliance le jeu Accompagnement individuel et collectif vers la performance

8 ans

merci Fabienne de partager cette analyse bien juste ....

Une lumineuse et vibrante année 2016 Qu’elle soit porteuse de mille joies et nous permette d'accéder à ce qu'il y a de plus beau en nous-m’aime....

Marie-Laure Will - Le Saut Quantique®

☀️Créatrice du Saut Quantique® ✨Guide spirituel 🌟Je vous aide à libérer votre leadership 🔗Connectez avec le Sacré 📚Autrice aux Editions Eyrolles 🎬Speaker ABC Talk TV

8 ans

Merci Fabienne DELHOUME pour ce jolli partage :-) Le bonheur est disponible partout et à tout moment. Il fait partie des possibilités infinies de l'univers. On peut s'intéresser à nos peurs les plus profondes pour en comprendre le sens et les libérer, cependant est ce que l'amour et de la joie intensifiés à leur paroxysme, comme un exercice au quotidien, ne serait pas aussi un chemin pour atteindre ce Saint Graal du bonheur ? Est ce que les deux finalement ne seraient pas possible ou nécessaires? Avec tous voeux de Lumières pour cette année 2016.

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