Le Burn-Out : maladie professionnelle ? Ou pas ?

Le Burn-Out : maladie professionnelle ? Ou pas ?

Oserai-je dire que je prends un risque dans la rédaction de cet article ? Peut-être... ou pas. Je souhaite en effet, en quelques lignes, partager avec vous sur ce que l'on appelle communément le burn-out, conséquence (ultime ?) du mal de notre siècle (le stress).

Que ce soit dans ma pratique en formations, ou au sein de mon cabinet, j'entends de plus en plus ce terme, à tel point que je le considère aujourd'hui comme totalement galvaudé. Le burn-out, autrement appelé "syndrome d'épuisement" serait donc lié à trop de pression administrée par son hiérarchique, des relations entre collègues conflictuelles, un sentiment de ne plus avoir sa place au sein de l'organisation.

Loin de moi l'idée de nier ou de minimiser ces facteurs néfastes sur la santé "mentale et physique" du collaborateur. Pour autant, je reste convaincue que le syndrome d'épuisement professionnel ne peut survenir que lorsque la sphère personnelle présente, elle aussi, des fragilités (la littérature commence à ce propos à faire la place belle au syndrome d'épuisement parental).

Dès lors, il devient compliqué, difficile, impossible de mener de front toutes les problématiques face auxquelles l'individu est confronté. La résistance s'organise, la lutte fait son oeuvre... Jusqu'au jour où, à bout de forces, l'organisme (car il s'agit bel et bien d'une manifestation physique reflétant un mal-être psychologique) rend les armes.

On parle beaucoup de QVT (Qualité de Vie au Travail) et cela me semble être une très bonne chose. Mais que chacun ne perde pas de vue qu'il garde la propre responsabilité de sa santé. Si l'entreprise peut proposer des formations sur la prévention et la gestion du stress, il n'en reste pas moins que chacun doit aussi mettre en place des leviers à titre personnel pour prendre soin de lui.

www.smbsophrologie.com

Le personnel et le professionnel forment un ensemble complexe. Quand les deux vont mal on élargit le faisceau des causes. Mais un chef de service attentif sait déceler ceux de ses collaborateurs qui traversent une période de fragilité personnelle et qui méritent peut être quelques précautions. Sinon il ne mérite pas sa fonction de chef d équipe. Encore faut il que l organisation et l actualité de l entreprise permettent de lever un peu le pied sur une période fixée en accord avec le collaborateur. Perso dans Une fonction d animation d'équipe de 80 personnes dans un département stratégique j ai vecu un AVC qui a sans doute précédé un burn out imminent. J ai beaucoup réfléchi aux causes. Elles sont multiples y compris persos. Ce n est que mon témoignage ...

KARENNE GUAYS

ARIANE RESOUDRE ENSEMBLE

6 ans

Plutôt d’accord avec votre vision des choses, Sandra... la frontière maison travail n’est pas étanche. Il faut parfois agir à l'interface des deux pour maintenir un équilibre...

Claudie GUILLOU

Chargée de communication en charge des réseaux sociaux et de la com interne chez GRDF Centre Ouest

6 ans

Navrée mais je ne partage pas du tout ! Au contraire ! Heureusement que la sphère personnelle est épargnée et la pour nous aider à gérer ce mal être...

Fabrice PERROCHEAU

Président Weeride Europe SAS

6 ans

Bravo pour cet article. La vie ne s'arrête pas à la porte de l'entreprise. C'est un tout. Le nuage de Tchernobyl ne s est pas arrêté à la frontière française parce que c'était l France 😉

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