Le collaborateur, d’une médiocrité abyssale, qui passe entre les gouttes
Si, bien sûr que vous l’avez déjà remarqué. Peut-être même, qu’au gré de votre bla bla intérieur, le constat a affleuré. J’arrête de teaser (à l’instar des mauvais journalistes qui décrivent le décor avant d’évoquer les faits). Venons-en au personnage décrit succinctement ci-dessus, le collaborateur à la médiocrité abyssal. Dans le petit monde sympathique et d’une implacable rectitude de l’entreprise, il y en a au moins un (minimum syndical). C’est un homme ou une femme de 30, 40, 50 ans : le genre et l’âge ne sont évidemment pas pertinents. Son signe particulier ? Un QI de mollusque marin et en même temps (comme dirait Petit maître du monde hexagonal) doté d’une assurance à toute épreuve. Sa vertigineuse inculture ne l’empêche pas de prendre la parole soit pour paraphraser l’argument d’un collègue, soit pour le descendre en flammes auprès d’une bécasse qui promène son imposante suffisance en même temps que son arrière train de chef plénipotentiaire. Signe particulier bis, nonobstant sa stupidité et son inclination à la paresse, ledit mollusque marin, échappe à toutes les coupes claires de personnel. Au cours de ma carrière, j’ai croisé deux spécimens hors catégorie. Deux femmes. La première, touchait au génie quand il s’agissait de donner le change sur un thème dont elle ne comprenait même pas l’intitulé. La deuxième, était une sorte de prototype de la fainéantise, doublée d’une sottise propre à faire passer les starlettes de téléréalité pour des diplômées d’Harvard. Mais l’analphabète et sa prédisposition congénitale pour la délation et la manipulation n’a jamais été inquiétée professionnellement. Mieux, elle brille au firmament des employées modèles. C’est dire si sa hiérarchie a le sens du qualitatif.
Gestionnaire 2e pilier auprès du Groupe Mutuel
5 ansComme toujours d’un réalisme total, le seul moment où ces tristes « sires » auront brillé dans leurs carrières... comme quoi tout arrive ! J’adore !