Le consultant, cette personne de savoir
Depuis de nombreuses années, les très grandes entreprises ont recours à des sociétés de consulting dans des domaines divers (Marketing, Finances, RH…). Elles leur apportent leurs compétences par le biais d’audits ou de conseils sur des problématiques ponctuelles, avec des missions de plus ou moins long terme.
Parmi les géants du consulting nous pouvons retrouver notamment McKinsey & Company, The Boston Consutling Group, Grand Thornton et j’en passe !
Dans cet article, nous n’allons pas traiter de ces grands cabinets qui viennent en aide à des entreprises encore plus grandes. Nous allons plutôt traiter d’un phénomène de plus en plus répandu, le consultant indépendant.
Le consultant indépendant est une personne qui agit seule dans son cabinet, et qui peut s’adresser à toutes tailles d’entreprises, selon son domaine d’activité.
L’appel à des consultants est de plus en plus démocratisé dans les TPE/PME, qui ont recours à leurs services afin d’apporter un renfort ponctuel pour des compétences qu’ils n’ont pas en interne.
Le nombre de consultants augmentent ces derniers temps, et l’offre devient donc de plus en plus large pour les petites entreprises.
Une question se pose alors : comment choisir le bon consultant ?
Pour faire ce choix, je vous propose de vous baser sur les savoirs de cette personne !
1/ Le Savoir-faire
Avant toute chose, le consultant est une personne qui doit être experte dans son domaine. La raison principale qui amène une entreprise à faire appel à ce genre de prestataire est un manque de compétences en interne sur un sujet précis. C’est justement ce sujet précis que le consultant doit maitriser à la perfection !
Attention, je voudrais attirer votre attention sur le fait que l’âge n’est pas forcément un critère pertinent dans votre choix. Un consultant ne doit pas nécessairement avoir 60 ans pour apporter la preuve de son savoir-faire. Un jeune consultant peut être tout aussi qualifié même sans avoir le même nombre d’années de pratique, et n’oublions pas que la jeunesse amène son lot d’avantages : dynamisme, outils modernes, envie de prouver sa valeur…
Ce qu’il va être primordial de repérer, c’est surtout la méthodologie employée par la personne, sa façon d’appréhender votre demande et de répondre à votre problématique.
Vous pouvez aussi prendre connaissance de son CV et de ses « références » si cela peut vous rassurer.
2/ Le savoir faire-faire
Le 2eme point important est quant à lui axé sur la pédagogie. Le consultant se doit d’être un bon pédagogue pour « enseigner » son savoir-faire, et cela passe en 1er lieu par le langage.
Pour être sûr de se comprendre, il est très important de parler le même langage.
Malheureusement, pour prouver leur niveau d’expertise ou par lacune en pédagogie, certains consultants emploient un jargon technique totalement incompréhensible par une personne novice. La vulgarisation de ce langage technique est pourtant essentielle pour se mettre au niveau du novice, afin de lui expliquer les choses de manières plus claires.
Ce critère du "savoir faire-faire" peut, malgré tout, avoir plus ou moins d’importance, selon le niveau d’autonomie que l’entreprise veut acquérir avec la prestation :
- S’il est faible voire nul, le consultant prendra peut-être moins le temps d’expliquer son travail et se concentrera sur la partie opérationnelle
- S’il est fort, le consultant devra alors s’assurer que l’entreprise s’est bien appropriée les méthodes et outils nécessaires pour mener à bien les futures missions seule
3/ Le savoir-être
Ce dernier point peut sembler facultatif pour certains, mais personnellement, il me semble essentiel : il s’agit du savoir-être du consultant.
Quand je parle de savoir-être, je parle, bien entendu, de valeurs, de qualités humaines et relationnelles.
Il est important d’être à peu près en phase sur ces points avec votre consultant car les conséquences peuvent s’avérer assez néfastes.
Il faut bien prendre conscience que le consultant va parfois être amené à intervenir plusieurs jours par mois, voire plusieurs jours par semaine dans votre entreprise. Alors, si :
- à peine arrivé/e dans vos locaux, votre seule envie est qu’il/elle finisse rapidement sa journée pour partir tout aussi rapidement
- vous l’évitez pour ne pas avoir à lui parler
- vous redoutez chaque appel car vous n’aimez pas échanger avec lui/elle
Vous avez forcément fait le mauvais choix !
Dans une telle ambiance, les résultats de la collaboration seront forcément impactés.
Pour moi, il est très important de ressentir un certain « feeling » lors du 1er rendez-vous. Profitez d'ailleurs de cet entretien pour échanger sur ses valeurs, ses engagements, sur son parcours. Ces sujets vous permettront de mieux comprendre qui il est et si vous vous sentez sur la même longueur d’ondes.
Vous voilà maintenant mieux "armé" pour le choix de votre consultant, si l’occasion se présente !
Vous saurez désormais que le savoir-faire n’est pas le seul savoir à prendre en compte !
Maxime CHAMPROUX
C2B Progrès
Si vous souhaitez faire appel à un consultant dans le domaine de la Qualité, je saurai vous accompagner 😉
Délégué en assurance
4 ansEt oui on parle toujours des atouts de l'expérience ! Mais on ne donne plus de place à ceux qui en ont ??
Conseil stratégie, marketing et développement commercial - Auditeur Qualiopi
4 ansMaxime, j’allais dire exactement la même chose que Philippe... Ouf je n’ai que 56 ans...Assez d’accord avec tes critères de choix, sauf sur l’âge bien sûr... sinon je crois que l’activité de consultant est très intuitu personae... il faut que le chef d’entreprise ait confiance avant tout. Et c’est le retour sur investissement qui doit guider et le consultant et l’entreprise qui fait appel à lui.
Allo A.C.E. Project? Mes process et utilités consomment beaucoup! # OK conduisons ensemble des solutions de sobriété énergétique... En cas d’absence laissez moi un message, Merci
4 ansJe n'aurais pas dit mieux et ouf je n'ai pas encore passé le cap des 60 ans... je peux donc encore insuffler beaucoup d'énergie à mes clients!