le déni de réalité
jean marc LOZANO
Aujourd'hui a la retraite, mais peut être consulté en management, ou en recherche de solutions …
Déni de réalité…
Les cinq portes qui ouvriront une aire nouvelle…
Mais avant nous devons battre le déni de réalité !
Pourquoi le politique ne peut que nous mentir pour espérer sa réélection ?
Nous ne cessons de râler contre notre société pour sa difficulté à nous rendre heureux , eu égard aux promesses que nous font nos politiques. Et si nous posions le regard différemment et que nous décidions de nous interroger sur : « qu’est ce qui ne va plus aujourd’hui dans notre petit monde ? »
Avec nos élus, nos amis, nos confrères et économistes nous n’arrivons pas à nous mettre en accord et souvent nous nous trouvons en panne de propositions pour des solutions, faisant en cela la faiblesse de nos arguments pour un monde en détresse.
Nous vivons ce que je nommerai « un déni de réalité » de la part des différents acteurs responsables de nos institutions.
Mais revenons dans notre histoire, la renaissance marque pour son temps ce que nous appelons aujourd’hui un changement de paradigme faisant en cela, le croisement des générations et en créant du conflit…
Nous vivons cela depuis le début de la renaissance qui marque en courbe de vie sa création, sa naissance, mais là nous sommes sur une courbe de vie pour notre modèle de société, qui arrive dans sa phase de déclin.
Souvent le diagnostic de cette rupture annoncée s’entend, le diagnostic est souvent assez bien posée, mais jamais dans son ensemble, et toujours par morceaux. Faisant en cela que, souvent partagé, mais nous buttons par manque d’imagination a présenter notre nouveau cycle.
Pourquoi sommes-nous à bout de souffle ?...
Parce qu’à nier la première évidence est que nous fermons la porte à l’imagination et aux changements de notre société, qui sont des prises de consciences obligatoires.
La première est de nier, que nous vivons en supposant que nous avons une marge de consommation infini, alors que nous ne vivons que dans un monde fini.
Oser dire que nous utilisons des ressources renouvelables comme solutions n’est pas crédible aux esprits des experts, tout simplement parce que le renouvelable ne pourra couvrir que 20% des besoins des consommateurs.
La démographie est vecteur du désordre et du déséquilibre des ressources de notre terre…
Au dire des experts, la terre en ressource ne peut convenablement accepter que 2 ou 3 milliards d’individus, et pourtant cela nous parait injurieux que de penser une telle analyse, n’est-ce pas Monsieur Thomas Malthus… Et bien non ! Parce que et cela n’est pas si lointain, en 1955 la population dans le monde n’était que 2 milliards 500 millions d’individus.
En nous rappelant les grands principes que si la Demande < Offre est bien nous sommes en croissance et si la Demande > Offre est bien nous sommes en pénurie.
Nous analysons à l’envers et nous pensons que parce qu’il y demande nous sommes en croissance alors que non, nous sommes en pénurie… L’optimisme des néo capitaliste nous font croire à un marché infini , alors que nous savons pertinemment, que nous ne pourrons jamais satisfaire les demandes et cela pour de nombreuses raisons .
Cela se dit, quand nous sommes au mois d’aout et qu’un communique de presse de manière très lapidaire nous renseigne en nous disons que nous avons consommé notre part de ressources mondiale et que nous devons pour finir l’année prendre sur nos réserves. !
Cela devrait nous amener à une première solution qui serait de stopper notre frénésie et hyper consommation en inversant nos comportements d’un toujours plus, par un toujours mieux. « Réflexion a cette proposition : mais nous le faisons déjà et bien il suffit de se remémorer les cadeaux en nombres pour les enfants le jour de noël dans nos sociétés dites capitaliste »…Nos enfants tellement encombrés de cadeaux s’en vont ailleurs jouer avec les cartons …(j’ai toujours une pensée aux journaliste François de Closets et de son livre 1982 « toujours plus » …
Tout cela nous ramène a poser les dimensions nécessaire pour mieux comprendre où nous en sommes . La ruptures nécessaires pour l’écologie de par nos comportements par un passage d’une logique d’abondance à une logique de pénurie.il n’est pas nécessaire d’un long débat pour comprendre qu’avec une telle démographie, le débat sur la préservation des richesses est impossible, parce que chacun veut sa part de bonheur dans la consommation. Alors nous a aurons toujours et encore des colibris a illusionner le monde, en laissant croire qu’eux seuls saurons éteindre le monde qui se brule et se consume de ses richesses fossiles …
La rupture technologique, par le passage d’une technologique mécanique aux techniques du numérique. Arrêtons de nous servir du numérique ludique et revenons a cette dimension du numérique productif. Avec cette promesse que dans les 15 prochaines années la création des robots feront le travail en remplacement de 40% des emplois tenus hier par des humains. Par le Big Data nous savons que la machine finira par mieux nous connaitre, que nous ne sommes-nous capable de savoir qui nous ? Et ce que nous voulons pour nous ? et que cela existe. La machine saura demain mieux penser que nous nos besoins et nos désirs et sera toujours avec un temps d’avance sur nous… le Big data n’est pas la source pour la mauvaise machine, et la mauvaise chose, sauf que cela nous appartient à l’utiliser en éthique et a en maitriser pour son développement et son utilisation.
La rupture organique, elle vient du fait que le monde et les systèmes économiques, sociaux, financiers sont de plus en plus complexes.
Pour avoir une capacité de lecture et d’écoute les acteurs se rassemblent en réseaux, faisant du système hiérarchique le modèle le plus obsolète qui soit en matière de management.
Rendant en cela une obligation d’inventer le comment vivre en entreprise, mais également en couple et en organisation sociale. Le mot est un peu galvauder mais l’exercice est réel….Il nous demande d’imaginer comment se réinventer faisant de cela notre propre révolution pour inventer un monde diffèrent de celui d’hier….
La rupture économique, c’est la porte la plus rigide et la plus ouverte de l’analyse…la encore le passage se fait en passant d’une économie de masse et de prix a une économies de l’intelligence et de valeurs… Il est vrai que pour nourrir la planète des solutions doivent être trouvés.
Et pourtant, nous retrouvons de plus en plus de comportements certes dans un début d’habitude, mais avec un espoir de voir cela se poursuivre, se développer et s’étendre dans une consommation locale et de proximité pour effacer des couts de stockage, de transports et de loyers. Cherchant en cela mettre en rupture la notion même des attitudes des années 70/80 avec le modèle de consommation de masse et de prix avec mon adage « le toujours plus » …
Le toujours plus qui résonne aujourd’hui comme cette grande stupidité qui est de penser que le marché, les offres et la demande sont infinies, alors que nous le savons, et cela depuis la préhistoire que notre monde est fini . NOTRE SOUHAIT CONSTRUIRE CETTE ECONOMIE D’INTELLIGENCE ET DE VALEURS…
Dans cette logique de valeurs encore faut-il entendre le mot vertu et je recommande à chacun de s’y plonger juste le temps de lire et relire le sens étymologique de ce que cette vertu, qui se veut à la fois virile et moins courageuse que le courageux qu’elle ne trouve pas suffisamment réfléchi et trop guidée par son impulsivité… Le monde deviendrait plus vertueux a défendre des valeurs et non a trop consommer son ego, véritable péché capital de notre époque…
La rupture spirituelle… la chine se réveille … Oui le monde de l’intelligence et de l’innovation c’est toujours développé côté soleil levant…
Bien sûr que nous avons nous aussi connu nos développements et nos heures de gloires avec l’Egypte, la Grèce et la Rome…
Le pays du soleil levant dominant ces espaces et pourvoyant le monde de ses innovations et puis il a beaucoup perdu vers le 15eme siècle a se scléroser par sa volonté de tradition et à vouloir ne rien changer, le décalage avec le monde de l’occident qui par contre était en pleine effervescences .
La chine c’est endormie et se réveille aujourd’hui avec cette volonté de retrouver sa place de leader t se bat en innovations et stratégies de conquêtes pour obtenir une suprématie mondiale … Alors que nous sous recherchons à donner du sens et de la valeur à nos créations « est- ce bon pour moi, est-ce bien pour eux , est ce beau pour la planète »…
Soyons sérieux, la rupture sociétale est inévitable, et faire croire par le politique que nous aurons des solutions néo capitaliste pour suivre encore sur une terre à bout de souffle …
Et cette attitude politique irresponsable s’appelle : « le DENI DE REALITE » …
Je ne suis ni dans les extrêmes de gauche ou de droite, je ne suis ni un adepte des livres rouges ou autres, je ne suis ni de droite ni de gauche au sens dogmatique du politique , je ne suis qu’un simple passant sur une terre qui ne m’appartient pas, qui m’est prêtée, et dont je suis incapable d’en prendre soin …Je ne suis pas écolo non plus… Serais-je encore citoyen du monde surement et dans un esprit à ne pas vouloir contre vents et marais sauver son prochain …