Le développement personnel un concept win-win

En attente de commande dans mon panier Amazon : Les quatre accords toltèque de Miguel Ruiz et Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une, de Raphaèlle GIORDANO.

Eh oui, comme un français sur trois, j’ai dans ma bibliothèque ces livres étiquetés « développement personnel » car je refuse catégoriquement de me laisser atteindre par le syndrome de routinite aigue tant dans ma vie personnelle que professionnelle.

Je compare souvent les parcours de vie à une balade en bicyclette : on peut s’arrêter de pédaler, se reposer un instant, prendre le temps d’admirer le paysage… et bien que plus lentement, quand même continuer à avancer. Cependant tôt ou tard, sans nouveau coup de pédale : c’est la chute assurée ! Rassurez-vous je vais arrêter ici les métaphores à la Forest Gump (la vie c’est comme une boîte de chocolat… )

Avancer d’accord mais pour aller où ? Quelle est cette doctrine en vogue et comment peut-elle représenter un réel levier de croissance pour l’entreprise ?

Evoqué la première fois par Aristote quelques siècles avant Jésus Christ (en -383 pour les plus pointilleux d’entre vous…), le concept de développement personnel défini comme fondamental le principe de l’être humain « à développer ses vertus et assurer son bien-être. »… plus clairement : créer une version 2.0 de soi même.

Après avoir traversé les siècles il s’impose aujourd’hui dans le monde professionnel. Le bien-être en entreprise dépend de nombreuses variables, dont font partie intégrante le management, le salaire, le rythme de travail les relations entre collègues mais aussi le fait de se sentir utile dans sa fonction.  

Quel que soit le poste occupé dans la société, se sentir valorisé et avoir la possibilité d’améliorer non pas uniquement ses résultats mais à la fois ses compétences, sont primordiales pour assurer un sentiment d’épanouissement au travail.

De plus, un employé qui augmente ses capacités cognitives et améliore sa gestion émotionnelle aura une meilleure coopération et entente avec ses collègues. Le développement personnel c’est se connaitre, s’améliorer pour mieux interagir avec l’autre.

Ce climat favorable pour le salarié va aussi par corrélation créer un impact économique positif pour les employeurs. En effet, une étude réalisée par le MIT et Harvard estime qu’une entreprise avec des collaborateurs heureux parvient à diviser par 6 son taux d’absentéisme et par 2 les maladies. Gagner en responsabilités en compétences augmente l’investissement des salariés de façon considérable voir la productivité de ces derniers de 12 à 20%.

A contrario une mauvaise qualité de l’organisation du travail pèse fortement sur les portefeuilles et coûterait 13500 € par an et par salarié...

Les chiffres ont parlé, mais j’attends avec impatience vos réactions, n’hésitez pas à partager vos expériences et la publication ;-)