Le Danger de travailler trop.
Prendre le temps d'admirer une Orchidée

Le Danger de travailler trop.

Le travail qui est subi, non choisi est déjà en soi, une besogne.


« Travailler sans en avoir envie, ça n’est pas un travail qu’on fait, c’est une besogne.


Et c’est à ces moments-là qu’on se rend compte à quel point l’on a peu de mérite à faire les choses qui nous plaisent.


Quand on travaille dans la joie, dans l’enthousiasme, on a droit à rien.


On n’a même pas droit au succès.


On est payé d’avance ». Sacha Guitry


Par contre, si il est fait par choix avec enthousiasme, il est l’épanouissement de l’être à une seule condition, c’est que l’on se ménage des temps de récupération suffisants.


Même une formule un qui pousse son moteur au maximum, doit faire des arrêts au stand pour certes regonfler les pneus, faire le plein mais pour surtout laisser le moteur se refroidir, afin qu’il puisse continuer à son optimum et donc éviter qu’il n’explose.


Pour les hommes, c’est pareil, trop d’heures de travail nuisent à la santé physique et mentale.


On sait très bien que les travailleurs acharnés sont pris dans une spirale du toujours plus.


Ils sont des perfectionnistes qui vont au bout de leur mission, ce qui conduit à des burn out ou des accidents cardio-vasculaires liés à la sédentarité, rivés des heures sur un écran et au stress de terminer un projet dans les délais.


Ils ne s’accordent plus des parenthèses de ressourcement, nécessaire pour le cerveau.


Le cerveau a besoin de se déconnecter, faire le vide pour retrouver un fonctionnement harmonieux.


De même que le corps et l’esprit ont besoin d’un sommeil réparateur, pour récupérer.


Tous les sportifs le savent, il n’y a pas de performance sans une bonne récupération.


C’est pour cela, qu’il faut une alimentation saine, à dominante de légumes et fruits crus si possible issu de l’agriculture biologique pour garder les vitamines, une bonne hydratation et bien sûr de l’exercice physique en pleine nature pour oxygéner toutes les cellules du corps.


La marche ou la course à pied sont facile à pratiquer car il nécessite peu d’équipement.


De même, des petites pauses jalonnant la journée permettent de recharger les batteries : mini-sieste, méditation courte, séances de relaxation, sorties de courte durée pour s’aérer et se défouler.


L’exemple Coréen est à proscrire, avec des journées à rallonge pour la jeunesse, occupée à faire un nombre incalculable de matières éducatives ou artistiques.


Dans un but de compétition à outrance, où le cumul de la fatigue, de l’épuisement tant sur le plan physique que moral conduit à un des taux de suicide, le plus important de la planète.


Les parents projettent leur angoisse, d’un avenir incertain, redoutant l’échec professionnel et social de leurs rejetons.


Ils pensent qu’une matière nouvelle sera une corde à leur arc supplémentaire, même si cela ne correspond pas aux désirs de leurs enfants.


Pour ma part, j’ai eu une enfance oisive, au milieu de la nature, où j’avais le temps d’observer les sauterelles dans les herbes, de m’amuser à faire un tunnel au milieu des ronces ou tout simplement m’assoupir au pied d’un arbre durant les heures chaudes de l’été.


Aucune obligation de la performance, juste le temps de goûter à une existence paisible et sans contrainte.


Combien de personnes vivent une vie à cent à l’heure, courant d’un rendez- vous à un autre.


En faisant une pause salutaire, vous allez vous rendre compte que l’on est grignoté par des distractions futiles, des tâches secondaires, que la vie est courte et passe à une vitesse folle.


Que l’essentiel dans la vie, c’est d’avoir du temps pour soi et ceux que l’on aime.


C’est de ralentir pour profiter de l’instant présent, à ne rien faire, juste à laisser son esprit vagabonder au gré d’une pensée insouciante.


C’est s’octroyer des petits moments de bonheurs dans les plaisirs simples et de ne pas se laisser embarquer dans une société productiviste et consumériste qui flatte notre égo et nous conduit au mal être, d’un matérialisme exagéré et dévastateur pour la planète.


Je terminerai par cette poésie de la Fontaine :


Quant à son temps, bien le sut dispenser :


Deux parts en fit, dont il voulait passer


L’une à dormir et l’autre à ne rien faire.


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Philippe Gilardeau

Photographe de la faune, de la flore, de la biodiversité et du patrimoine.

7 ans

Merci Dorothée, il faut prendre soin de soi, c'est la meilleur manière d'être performant pour soi et les autres.

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