«Le Dialogue de la Cité de l’UA aura révélé les vraies intentions putschistes de la Kabilie» Sam Bokolombe

«Le Dialogue de la Cité de l’UA aura révélé les vraies intentions putschistes de la Kabilie» Sam Bokolombe

Sam Bokolombe est une personnalité unique sur l’échiquier politique en RDC. Intellectuel de haute facture, c’est un homme libre au sens plein. Face à l’enlisement du Dialogue ce député national membre de l’UNC a annoncé le 7 octobre l’éventualité de l’échec du Dialogue. Il s’est exprimé sur sa page Facebook. Voici c’est qu’il a dit exactement.
«Le Dialogue de la Cité de l’UA aura révélé les vraies intentions putschistes de la kabilie. Il a le mérite historique d’avoir levé le lièvre.
On peut désormais affirmer qu’aucun autre dialogue n’obtiendra de la kabilie ce que cette dernière aura refusé à la Cité de l’UA.

Sans être un prophète des malheurs, l’échec probable de ces assises illustre à suffisance des faits les limites de l’option du Dialogue face à un régime de mauvaise foi qui a manifestement décidé de mettre le pays à feu et à sang en s’inscrivant dans la logique de la kurunzisation-burundisation.

Fallait-il encore y prendre part pour le réaliser et surtout se rendre compte de ce que seul Joseph Kabila est aux commandes de tous les leviers du pouvoir d’Etat et en fait ce qu’il veut. Tous les siens sont aux ordres.

En définitive, avant de penser à d’autres options incertaines, je me serais reproché de n’avoir pas pris part aux travaux de ce Dialogue de la Cité de l’UA. J’espère qu’il en soit de même des autres participants. Lorsque la voie royale est bouchée, on emprunte des raccourcis et autres sentiers étroits, encombrants, voire jonchés d’écueils, faute de choix.

À fin mandat le 19 décembre 2016, le sort de J. Kabila qui basculerait dans une présidence de fait doit être raisonnablement réglé. Pour la tenue du scrutin présidentiel, il faut un temps de récupération strictement nécessaire et bref. L’opposition en a proposé la convocation en septembre 2017. Le délai de 504 jours après la consolidation du fichier électoral est excessif et inadmissible. Il doit être compressé au maximum. Et, il existe des schémas alternatifs quant à ce. Enfin, la transition doit être gérée par l’opposition dans sa diversité, pas par la kabilie qui en profiterait pour davantage se pérenniser au pouvoir. Ces points sont inconcessibles et non négociables».

Alphonse Muderhwa

7sur7.cd

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