Le droit d'évoluer !

Chères lectrices, chers lecteurs,

Bien sûr, nous savons tous ce qu’il en est des « bonnes résolutions » du début d’année… En février, il n’en reste plus rien !

Et pourtant, j’ai choisi de vous proposer un droit de l’assertivité qui s’approche un peu de ces bonnes résolutions. J’espère que ce droit va vous accompagner toute cette année et les suivantes aussi…

Ce droit est celui d’évoluer, d’acquérir de nouvelles compétences, d’apprendre et de développer nos capacités, de découvrir de nouveaux horizons et d’approfondir la connaissance que nous avons de nous-même. Vaste programme !

Le champ des possibles est large. Si large que pour commencer, il nous faut le restreindre à un seul objectif pour ne pas courir plusieurs lièvres à la fois ce qui nous assurerait de n’en capturer aucun.

Nous sommes tentés de ne pas changer, par habitude, dans un réflexe de facilité. C’est si simple de faire comme toujours… Pas d’effort et pas de surprise. La routine, les automatismes nous font gagner du temps. C’est comme les procédures bien rodées qui rythme notre travail. Un jour, elles peuvent ne plus être adaptées. Mais plus ou moins confortables, elles endorment notre vigilance. Combien d’accident de la route arrivent sur un trajet bien connu ?

Dans notre vie courante comme au travail, l’habitude éteint notre esprit critique. C’est confortable, la procédure à fait la preuve de son efficacité, alors pourquoi se poser de questions. Continuons comme nous avons toujours fait… Et puis un jour, les choses ayant changé autour de nous… Ça ne marche plus et nous sommes désorientés ! 

Dans un premier temps. Nous faisons encore et encore la même chose, nous changeons « à la marge », nous faisons l’économie d’une vraie remise en cause en espérant que cela sera suffisant… Et ça ne marche pas.

La vie est ainsi faite, les changements sont permanents et l’adaptation nécessaire. Adieu les habitudes, en avant le changement !

Finalement, ce droit affirme une nécessité que l’évolution nous impose.

Même notre physiologie s’adapte. Par exemple : notre régime alimentaire aujourd’hui est dépourvu de carcasses à déchiqueter crues, plus besoin de dents de sagesse pour broyer les chaires dures et les mastiquer longtemps, celles-ci sont en train de disparaître de nos mâchoires… Cela prendra des siècles mais l’adaptation est en marche. Celle-ci se fait seule, ce qui n’est pas le cas dans nos fonctionnements professionnels ou personnels.

Nous évoluons sans cesse du cheval aux automobiles, des diligences (deux jours pour faire 100 km) aux avions qui volent à 800 km/h… De l’écriture à la main aux machines à écrire et maintenant aux ordinateurs et aux commandes vocales. Le changement est permanent et l’envie de le ralentir est un doux aveuglement. Comment commencer ?

Que voulez-vous voir évoluer ?

Délimitons le terrain. Voulez-vous évoluer dans :

- votre métier,

- votre vie personnelle,

- la connaissance que vous avez de vous-même ?

Voulez-vous apprendre quelque chose (une langue, une technique, des savoir-faire) ou développer vos connaissances sur un sujet déjà connu.

Voulez-vous mieux vous connaître en tant qu’être humain pensant ou mieux comprendre vos relations aux autres ?

À vous de décider !

C’est souvent une difficulté qui nous alerte. Il y a un dysfonctionnement récurrent dans notre organisation qui nous gêne. Nous nous sentons frustrés dans certaines situations où il nous manque des connaissances pour être à l’aise dans certaines situations, …

Je vous propose de vous observer, agir et interagir avec votre entourage et de découvrir où « ça coince ». Peut-être même d’ébaucher la définition de ce que vous voulez faire évoluer.

La prochaine fois, nous verrons ensemble comment définir votre objectif d’évolution.

Bonne réflexion, chères lectrices et chers lecteurs !

À bientôt,

Dominique Charmes