Le Grand saut vers ...
Nous voilà plongé, bien malgré nous, dans une forme de crise, inattendue et
inconnue jusqu’ici, dans notre monde, dit moderne.
Quand j’étais petit, on me parlait d’un certain « Péril jaune ». Jean Yanne n’avait pas manqué d’y faire référence avec l’humour critique et plein d’ironie qu’on lui reconnait. En 1974, il réalise le film « Les chinois à Paris ». C’est l’histoire d’une invasion à l’échelle européenne qui ressemble à l’étendue de la pandémie que nous subissons.
La métaphore avec cette occupation d’un nouveau genre pourrait s’arrêter là si ce n’est que, comme dans le film, on observe aujourd’hui une série de comportements à l’image de l’humanité en pareil cas ; les uns fuient leurs responsabilités, les autres collaborent et développent leur business, d’autres encore organisent le marché noir et les derniers organisent la résistance pour vaincre l’ennemi… Face au changement, l’homme s’adapte et tente de retrouver l’équilibre, le sien ou celui de la collectivité.
Globalement, « Chez nous », l’adaptation à ce nouveau mode de vie qu’est le
confinement s’est opéré plus ou moins rapidement malgré « quelques imperméables » aux injonctions.
D’un côté, l’optimisation du digital permet la poursuite de certains cours et
formations, à un type de commerce de retrouver une frange de sa clientèle et à
l’économie de ne pas tout à fait s’endormir ; ce n’est bien sur pas la panacée
universelle mais c’est déjà ça à l’heure où les universités décident de poursuivre l’enseignement à distance jusque fin juin !
D’un autre côté, sans qu’il s’agisse d’un repli sur soi, on privilégie le circuit court et l’économie circulaire. Surfant sur la vague du bio, du terroir et la redécouverte de ses richesses propres, cette crise tomberait pour certains à pic !
On assiste aussi, et ce n’est pas la moindre des réactions, à la reconnaissance des acteurs « des services » de santé, de sécurité, de salubrité, de l’alimentation, de l’administration etc. Des travailleurs, aujourd’hui mis en lumière à la faveur de cette grande conscientisation du besoin de leur travail habituellement accompli dans l’ombre ou l’indifférence parce que « c’est normal »
Et la Culture me direz-vous ? La Culture au sens large dont les acteurs se débattent comme ils peuvent pour ne pas tomber dans l’oubli et le dénuement. Cette Culture si chère à nos libertés et reflet de notre identité. Malgré des efforts relayés dans les médias pour diffuser le Patrimoine et quelques généreuses prestations sur la toile, on sent bien que le cœur bat au ralenti en attendant des jours meilleurs comme au temps des Cathédrales ; jouer en hiver était interdit.
Notre Club est aussi dans cette situation, non pas d’hibernation, mais d’observation et de réflexion en relais avec des acteurs en demande d’aides et de partenariats pour 2021. Il nous faudra relever la tête et activer nos savoir- faire et nos savoir-être pour les accompagner comme pour l’opération « L’Art habite la Ville » en 2018/19.
La liberté d’action retrouvée, nous compterons sur nous, sur vous, pour relancer la machine mais avant cela, n’hésitez pas à vous manifester, à nous écrire votre ressenti, à nous faire part de vos suggestions. Le Club est avant tout formé par ses membres et ses membres, c’est vous !
Au plaisir de vous lire peut-être… prenez son de vous !
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