Le maillon faible
Avant toute chose, je profite de cet article pour vous souhaiter une bonne année 2018, qu'elle soit une année d'épanouissement et de sérénité dans votre vie. Egalement, nous lançons des formations aux techniques de recrutement !
Mais de quoi allons-nous parler ? Le thème est le suivant : le maillon faible de votre activité de recrutement. Pour cela, je vais faire un parallèle avec la SainteLyon qui a eu lieu en décembre dernier.
Vous ne me suivez peut-être pas encore, alors pour que vous compreniez plus facilement, je vais faire une brève analyse de ma course (et de ma préparation à celle-ci).
En juillet 2017, après peu d’entraînements depuis le marathon d'Octobre 2016, je décide de m'inscrire à cette épreuve exigeante. Bien entendu, je suis un plan d'entrainement rigoureux : course à pied, vélo, sortie longue, footing de récupération, renforcement musculaire... Une préparation qui me met en confiance et qui me fait appréhender la course dans de bonnes conditions.
Le jour J, neige et verglas sont de la partie.. Les 40 premiers kilomètres se passent bien, puis la fatigue commence à se faire ressentir. Au 50ème kilomètre, mes jambes ne répondent plus, j'ai mal... J'envisage d'abandonner la course ici, mais ma compagne m'encourage du plus profond d'elle-même et je repars plus motivé que jamais (le travail d'équipe, c'est important également, mais ce sera pour un autre article !)
Les 20 derniers kilomètres se font dans la souffrance et dans un état de nerf...délicat ! Malgré tout, je termine la course. Le lendemain, en allant travailler, je me rendrais compte que :
1/ Je n'ai pas de courbatures (Youpi !), mes muscles ont très largement tenu le coup,
2/ Je me découvre une entorse sur le pied gauche (pas youpi…). A la fin de la journée, je n'arrive plus à poser le pied par terre.
Voici mon récit pour la SainteLyon. Quel rapport avec le recrutement me direz-vous ? Avec le maillon faible ?
Lorsque j’ai décidé de participer à cette épreuve, j’ai suivi un entrainement rigoureux, mais je ne me suis pas posé les bonnes questions. Quels sont les risques liés à cette course ? Mes points forts ? Mes points faibles ? Mon « maillon faible » ? Si j’avais réalisé cette analyse, j’aurais rapidement identifié que ma souplesse et de vieilles blessures pourraient être problématiques. En plus de mon plan, j’aurais réalisé davantage d’exercices d’assouplissement et de renforcement des tendons. Cela m’aurait probablement bien aidé, d’un point de vue confort dans la course comme au niveau du chrono !
Jouer sur ses points forts, c'est important. Délaisser quelques points faibles peut-être pertinent. Identifier son maillon faible, c'est indispensable. Selon mon expérience, les principaux maillons faibles dans le recrutement aujourd'hui sont :
- Des processus trop long (vous pouvez avoir le poste « parfait » pour un candidat, si l’attente est longue, il trouvera ailleurs).
- Une politique salariale inadaptée
- Des exigences trop élevées (le fameux double diplômé ingénieur/école de commerce, quadrilingue, avec 10 ans d'expériences à l'international sur le marché du Groënland ayant moins de 23 ans.)
- Un sourcing mal maîtrisé
- Une mauvaise image auprès des candidats locaux
Et vous, quel est votre maillon faible ? Discutons-en !
Axel