Le plein et le vide
Mariam Pichelin
Co-pilote de Go Learning et du Repère : renforcer la coopération et la confiance dans nos organisations
Une fois n'est pas coutume, depuis 4 semaines avec Florisse JEAN nous avons gardé le silence sur ce réseau.
Oui il y a eu la pause hivernale, mais pas que.
Dès le 3 Janvier le rythme s'est emballé : un aménagement dans nos nouveaux bureaux (on vous en dit plus bientôt !), deux appels d'offres qui nous ont été envoyés, des demandes de formation et d'accompagnement, des temps de coordination avec nos chers partenaires, des modifications d'agenda liées à ce cher Covid, bref, depuis nos 5 ans d'activité, jamais nous n'avons vécu un mois de Janvier aussi riche et chargé.
Si chargé que nous n'avons pas trouvé le temps de nous poser pour formuler nos voeux.
Lorsque je partage cela autour de moi, la plupart des personnes me disent que c'est plutôt une bonne chose. Que cela signifie que l'activité se porte bien. Qu'il vaut mieux en avoir trop que pas assez.
Cela me laisse pensive.
Bien sûr, une période de sous-charge serait sûrement inconfortable et insécurisante. Bien sûr cette forte activité, à une période qui est souvent plus calme, est le fruit de notre beau travail, peut-être aussi de la force de notre approche, et nous permet d'avancer vers notre mission de vie.
Mais tout de même, le calme du mois de Janvier est un moment précieux pour nous. Un moment pour regarder derrière nous, et faire le bilan du chemin parcouru. Pour lever les yeux devant nous, et dessiner les voies qui s'offrent à nous pour l'avenir. Un moment pour regarder autour de nous, et savourer le moment présent, après une fin d'année souvent bien chargée.
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Ce temps de prise de recul, nous le prendrons en Février, et nous ne manquerons pas de partager avec vous le fruit de quelques unes de nos réflexions. Nous avons prévu de partir 24h loin de la ville pour notre pause inspirante du semestre, et je m'en réjouis d'avance.
Il me reste tout de même une interrogation, et pas n'importe laquelle : pourquoi aimons-nous tant le plein et si peu le vide ?
Pourquoi est-il si difficile d'arrêter de hamster dans sa roue ?
En ce qui nous concerne, lorsque nous parvenons à appuyer sur le bouton pause (ce qui est loin d'être simple), des trésors se trouvent souvent au rendez-vous : des prises de conscience, des gratitudes, des sensations restées auparavant en sommeil, des émotions multicolores, des déclics inspirants...
La pause peut prendre des formes très différentes : fermer les yeux quelques instants après le repas, prendre quelques minutes pour respirer entre deux dossiers, commencer la journée par une séance de yoga ou de méditation, écrire sur un carnet le bilan des tops et des flops de la semaine, partir plusieurs jours en retraite....
Quelle que soit la forme que prend cette pause, nous ne regrettons jamais de nous être arrêtées.
C'est aussi l'esprit de nos #petits dejs inspirants : prendre le temps de s'arrêter le vendredi matin pour recharger ses batteries d'émotions positives et de pistes pour avancer.
Et pour vous, c'est comment de s'arrêter ? A quel point est-ce facile ? A quel point est-ce utile ?
Je cause ménopause avec Gynette média et je mets joie + méthode dans votre communication🎯 Membre associée du PERISCOP 🧿 Administratrice de l'APCOM, l'asso des pros de la Com°
2 ansLa pause est salvatrice et nécessaire dans nos vies trépidantes, que ce soit au niveau personnel ou professionnel, merci pour votre message mesdames. C'est ainsi que nous nous rechargeons en énergie et personne ne vous en voudra Florisse JEAN et Mariam Pichelin d'avoir levé le pied sur les réseaux. Nous vous voyons avec joie nous revenir gonflées de bonnes idées et de bons moments à bientôt partager.
Coach professionnel partageur d'énergie - Projets en tous genres...
2 ansUne fois n'est pas coutume, je réponds avec un peu de décalage... Un vrai beau sujet qui me parle (à beaucoup de titres). Je retiendrai le lien que vous faites entre plein/vide et rythme. Chacun son rythme, voire ses rythmes tant nous avons des musiques intérieures et extérieures nombreuses, parallèles, simultanées, plus ou moins synchronisées... Et les grands compositeurs ne manquent pas de rappeler que le silence fait partie de la musique, et du rythme aussi. Alors me vient l'envie de faire la "pause" (évoquée lors d'un pdj du vendredi), pour sentir ce qui est là, ce qui émerge, ce qui a besoin de rythme... (je repars sans tambour(s) ni trompette(s))
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2 ansMerci Florisse JEAN et Mariam Pichelin de nous rappeler que se respecter est fondamental, qui plus est lorsqu'on "accompagne". Vous nous montrez là que vous savez prendre soin de vous pour mieux prendre soin de l'autre. Je commence aussi à sortir de ma grotte 😉, alors à bientôt !
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2 ansBelle prise de recul, bien raconté, experience de vie partagée. On ne peut mettre qu'un J'adore c'est dommage ! Ça méritait plus 🎩 Bravo et merci Mariam
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2 ansBravo et merci pour ce partage de point de vue Florisse JEAN et Mariam Pichelin ! Je pense que tout est question d’équilibre, d’adaptation, d’écoute et respect de soi, de ses limites jusqu’à trouver la justesse pour soi, en lien avec les autres. Ça me parle parce que c’est qqch que j’ai appris à faire et qui vient me chatouiller de temps en temps, histoire de vérifier si j’ai bien retenue la leçon ;) Nous restons la personne la plus importante pour nous meme quoi qu’il arrive. Se le dire ou redire permet de remettre en perspective le sens de « pourquoi je fais telle ou telle chose », ou « qu’est-ce qui va vraiment se passer si je le fais pas ». Ce que je peux dire c’est que ces temps de pauses je m’en offre tous les matins au lever et à partir de janvier 2022 tous les mercredis après-midi. Et que pour rien au monde je les enlèverai !