Le pouvoir de jeter
@denislegentilphotographe

Le pouvoir de jeter

Le pouvoir d’achat des Français est au cœur des préoccupations parait-il. Pourtant, il suffit de regarder autour de soi pour voir les magasins remplis d’objets de toute sorte, de voir des caddies pleins et d’acheter soi-même un tas de babioles inutiles.

Personne n’est épargné par cette démangeaison du porte-monnaie qui fait acheter une énième veste de sport, ou encore un blender, ou un vingt-huitième câble de téléphone, alors qu’il vous semblait bien en avoir déjà racheté un récemment…

Pourquoi garde-t-on tous ces objets ? Pour être engagée dans la voie du moins depuis pas mal de temps maintenant, j’ai eu du temps pour y réfléchir, lire pas mal de choses à ce sujet et interroger mon entourage. Et j’ai identifié quelques pistes :

-       On ne les voit plus. Vos placards et tiroirs débordent mais sont fermés, dans certains cas extrêmes, on peut même louer des box ou des garages mais le superflu est hors de notre vue.

-       Il a couté tellement cher. Et de laisser le rameur dernier cri tranquillement prendre la poussière sous un lit…

-       Ça peut toujours servir ! Cette phrase est le triangle des Bermudes du rangement, l’endroit où disparait toute possibilité de solution. Selon le degré, ça va de l’acceptable à une problématique psychologique (notamment pour les gens atteints de ce que l’on appelle couramment le syndrome de Diogène ou syllogomanie). C’est le point Godwin de la conversation, ma Némésis personnelle 😉 difficile d’argumenter…

Et puis on se dit que ce n’est pas très grave, qu’on s’en occupera un jour. Peut-être, mais pour avoir fait la démarche personnellement, je pense que la situation nous pèse et qu’y remédier ne serait pas une mauvaise idée :

-       On ne les voit plus, sauf quand on cherche quelque chose qu’on ne trouve pas. Sauf quand on déménage et qu’on paye un max pour bouger des objets qui n’ont plus d’utilité depuis longtemps. Sauf quand la famille s’agrandit et que l’espace se réduit drastiquement.

-       Il a couté cher, et chaque fois qu’on se cogne l’orteil dans ce super vélo d’appartement, on y pense, chaque fois qu’on voit cette veste Chanel jamais portée dans le placard, on repense à son prix et à tout ce qu’on aurait pu acheter à la place. Et parce que le cerveau humain est ainsi fait, on culpabilise et on met de l’espace de cerveau sur un ruminement qui peut facilement nous pourrir la journée (voir plus !)

-       Ça peut toujours servir, sauf si on ne sait jamais où c’est rangé, et qu’on rachète : les matelas gonflables, les clous ou vis, la perceuse, les flutes à Champagne ou les torchons de Mamie. Dans cette catégorie, pour finir d’appuyer où ça fait mal, il y a aussi quand j’aurais perdu du poids…

Au même titre qu’on fait appel à un plombier ou un garagiste, je pense que cette situation nécessite aussi parfois de se faire aider, d’ailleurs est ce que ça vous parle ? Dites le moi en commentaire !

Marie Bellerose

Coaching du Leadership┃"Souveraineté & Leadership" J'accompagne les Âmes ambitieuses sur le chemin de leurs missions┃Préparez votre transition vers de nouveaux paradigmes┃DAF/DRH - ESSEC Alumni & INA

2 ans

Quand j'aurai perdu du poids me parle quand j'ouvre le dressing depuis quelques... mois 🤔

Alice Desprès Villerey

CSR & Sustainability Head Manager - Agility Certified - born 330.1 PPM

2 ans

Après 18 mois passés dans la voiture entre 3 apparts, je confirme, le retour sur une seule base nécessite un gros gros gros tri ; serais-tu adepte de la Marie Kondo méthodologie?

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