Le rôle de la nature sur la santé humaine fera-t'il partie de l'après Coronavirus?
Le "jardin des mélisses" sur le Pôle psychiatrique de l'Hôpital Nord de Saint -Etienne

Le rôle de la nature sur la santé humaine fera-t'il partie de l'après Coronavirus?

Il est certain que pendant la période du combat qui fait rage contre l'ennemi -aussi microscopique fût-il , priorité est donnée aux moyens médicaux, sanitaires et logistiques pour le faire reculer et disparaître, et soigner les blessés.

Pour autant, il n'est pas interdit de s'interroger sur l' "après". Et les questions fusent qui tournent autour de plusieurs pivots:

. Comment reprendre une vie quotidienne "normale" aux niveaux sanitaire, collectif, professionnel etc ?

. Peut-on et arriverait-on à reprendre le cours et le modèle économique tels que proposés "avant", sachant la crise politico-économique majeure qui s'annonce un peu partout dans le monde, en particulier en Europe?

.Si la copie générale doit être revue, quelles en seront les thématiques majeures ?

Tant de conjectures qu'on est en droit de se poser dès maintenant, puisque l'on sait que toute guerre a une fin. Seulement voilà, qui sera habilité à réfléchir autour de la table des propositions ? Des experts sans doute de tous acabits... Mais je martèle la question : Est-ce que la prise en compte de la nature comme thérapie quotidienne douce et sûre sera posée pour la santé humaine de nos contemporains ? Car oui, il est imparable et incontestable de voir la nature dans son entièreté comme ayant une fonction de régulation sociétale -humeur, décompensation du stress, apaisement, lien social, créativité dans la réalité tangible par exercice simple des sens...

La forêt de la sainte Baume dans le Var: un écrin unique d'espèces préservées dans le Sud.

Quelles peuvent être les pistes pertinentes de faisabilité raisonnable ? Il s'agit déjà de prendre en compte -si la crise sanitaire vécue en ce moment ,avec ce mal nécessaire qu'est le confinement, véritable épreuve de force pour tout un chacun après ces semaines... ne provoque pas un sursaut de conscience dite écologique intégrale - l'environnement immédiat urbain. En 2020, 54% des populations du monde vivent en urbanité concentrée (et on annonce 66% en 2050). Il faut donc continuer à penser et développer le tissu vert en urbain .

L'effort entrepris depuis 30 ans ici et là est salutaire, mais on peut aller beaucoup plus loin en installant des parcs ou jardins à 300 mètres de tout point d'habitation (études japonaises et scandinaves de 2012). En effet, ces dernières font ressortir que la fréquentation régulière de ces petits oasis en ville font baisser le nombre et l'intensité des désordres psychiques, déjà depuis la tendre enfance.Et on ne parle même pas ici des effets de baisse des températures en ville et de l'absorption du CO2. Que la jeunesse lutte pour le climat c'est bien , mais on a parfois l'impression d'une militance sans but final réel. Ce qui importe ici, c'est que l'Homme vive dans des conditions moins stressantes et plus naturelles, donc avec le respect de l'Environnement comme pré-supposé certes, mais pas que pour lui-même, ce qui n'a que peu d'intérêt.

Investir dans des infrastructures démesurées débiles où des potentats se font plaisir par leur égotisme insupportable- mais plébiscité par leurs amis nantis, deviendra très bientôt (avec "l 'après" où des comptes seront réglés illico presto, aucune prophétie là-dedans) tellement indécent qu'on peut espérer le contribuable EXIGER auprès des élus en place le primat du naturel sur l'artifice du tout- sport, tout- numérique, tout -individuel sous couvertde collectif (C'est la limite atteinte par l'intérêt général par rapport au bien commun, qui vis plus haut et plus loin que la somme des intérêts particuliers.

La nature gérée par de vrais écologues et pédagogues altruistes ne peut qu'offrir santé, convivialité, partage, mieux-être, prendre-soin. Les jardins collaboratifs , partagés , nourriciers et fleuris amènent savoir-faire et lien social inter-culturel et intergénérationnel . Les multiples initiatives qu'on appelle "citoyennes" lorsqu'elles sont d'abord de l'ordre de l'humain, ont déjà apporté la preuve du consensus créatif et liant de ces espaces .Tout cela pourra encore faire l'objet d'études complétives évaluatives médicales , même si tant d'autres vrais experts d'autres pays l'ont déjà démontré maintes fois : R Ulrich , R et S Kaplan (USA), Lee et Myazaky (Japon), U . Stigdotter (Danemark) etc !

Progarmme nacadia au danemark auprès de personnes en burn-out profond

On peut enfin se réjouir de cet "après" qui va marquer sans aucun doute l'esprit du monde pour un lendemain vivable par tous. Ca semble être de l'ordre de l'utopie. Ce le serait si comme à l'accoutumée, les crises viennent de causes humaines .Là, on est dans un autre paradigme, et c'est une planche de salut.

Cet article date de ce jour 4 avril 2020. J'y reviendrai dans quelques mois.Je ferai le point, après le lendemain immédiat qui risque de nous faire connaître des heures de tangage sévère.

En attendant, que chacun rallié à cette cause naturaliste -la nature à sa place avec l'humain- réfléchisse sur des actions fortes et heureuses. Et ça , nous le pouvons! Soyez heureux, en principe de réalité et sans céder à la peur parce que la Vie est là de toute façon et la mort ne peut l'emporter sur elle. la Vie est forte par nature. Nature ?

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Christine BUTIN

Semeuse de sourires en mettant les mains dans la terre au jardin de soin et de santé, formatrice, fleuriste humaniste.

4 ans

Merci Philippe pour cette vision que je partage

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