Le rally Dakar repart en principe dans quelques jours.

•Pour se replonger dans l’Aventure, voici quelques photos souvenir de 1982, année de ma participation lors de la 4ème édition qui se dénommait « Paris-Alger-Dakar » et qui était organisée par Thierry Sabine. C’est l’occasion de rendre hommage à Claude Brasseur qui le remportera en 1983 avec Jacky Ickx.

•Aujourd’hui le Dakar est aussi un laboratoire. Il est un exemple sur le plan de la transformation énergétique comme sur le modèle managérial pour y parvenir.

•L’anticipation stratégique sur le long terme misant sur la responsabilisation et l’intelligence humaine plutôt que la contrainte, ça marche. Déjà en 2017, une voiture 100% électrique avait réussie à rallier l’arrivée. En 2020, 2 voitures et 1 moto électrique étaient en démonstration alors qu’un camion hybride Renault était engagé dans la course. En 2021, Cyril Desprès et Mike Horn développeront leur projet de véhicule hydrogène pour 2023 et Guerlain Chicherit sera présent avec un proto électrique pour le faire évoluer vers une version à pile à combustible.

•Depuis le début le Dakar n’a jamais cherché à être plus grand que ses participants. Il l’est devenu par le choix de parcours sélectifs et les exploits réalisés par les compétiteurs au même titre que le Vendée Globe. Ce qu’il est devenu est une conséquence mais pas une ambition initiale. Les organisateurs œuvrent juste à donner le meilleur cadre possible pour que les hommes et les femmes puissent innover, s’exprimer et se révéler.

L’acceptation des règles est plus facile lorsque les « Hommes » ont le sentiment d’évoluer dans un espace de liberté.