Le retour au bercail et ses répercussions financières

Le retour au bercail et ses répercussions financières

Comparativement aux générations précédentes, les enfants d’aujourd’hui vivent chez leurs parents beaucoup plus longtemps, et ils sont nombreux à revenir au bercail pour de multiples raisons, surtout financières. Les chiffres suivants en témoignent* :

• 34,7 % des jeunes adultes âgés de 20 à 34 ans vivaient chez au moins un de leurs parents en 2016, un chiffre en augmentation depuis 2001.

• 63 % des Canadiens âgés de 20 à 24 ans vivaient chez leurs parents en 2016.

Ces statistiques ont un côté positif : lorsque vos enfants vivent à la maison plus longtemps, vous risquez moins d’être triste de les voir partir. Par contre, le fait de subvenir à leurs besoins bien après leur entrée dans l’âge adulte peut gruger vos économies. Et si vous faites partie de la génération sandwich et prenez aussi soin de vos parents, vous vous en ressentez probablement à plusieurs égards : temps, finances et émotions.

Si vous vous reconnaissez dans ce portrait, il est essentiel de comprendre la situation financière globale – la vôtre, celle de vos enfants et celle de vos parents – y compris les assurances, l’épargne, les avoirs et les dettes. Vous devriez également explorer toutes les possibilités d’allégement fiscal et les programmes d’aide gouvernementale offerts aux Canadiens qui s’occupent d’adultes à charge.

La tendance des jeunes adultes d’aujourd’hui à squatter le nid familial tient en partie aux contraintes financières auxquelles ils font face. Ils étudient peut-être plus longtemps pour mieux soutenir la concurrence sur le marché du travail et, compte tenu de la hausse constante des coûts des études postsecondaires, se retrouvent coincés avec une lourde dette d’études à l’obtention de leur diplôme. Ou les coûts de logement élevés les empêchent tout simplement de réaliser leur rêve d’une vie autonome.

Pour de nombreux jeunes adultes, il est financièrement avantageux de vivre chez leurs parents même s’ils travaillent à temps plein. C’est parfois le moyen idéal d’épargner pour acheter une maison ou démarrer une entreprise. Vos finances risquent cependant d’en pâtir. Une planification proactive est donc essentielle pour les (et vous) aider à composer avec les coûts. Par exemple, si votre enfant à la maison continue d’étudier et votre régime enregistré d’épargne-études (REEE) ne couvre pas le coût de ses études postsecondaires, contactez un spécialiste pour discuter de stratégies susceptibles de vous éviter un endettement excessif.

Votre conseiller financier peut également offrir de judicieux conseils à vos enfants adultes sur la façon de quitter le nid familial en bonne santé financière.

En fait, votre conseiller financier peut vous aider à mettre en perspective votre situation financière globale et à équilibrer toutes vos priorités, sans sacrifier votre plan financier à long terme.

* Source : Statistique Canada. Recensement de 2016.

Cette chronique, rédigée et publiée par Services Financiers Groupe Investors Inc. (au Québec, cabinet de services financiers) et par Valeurs mobilières Groupe Investors Inc. (au Québec, cabinet en planification financière), contient des renseignements de nature générale seulement; son but n’est pas d’inciter le lecteur à acheter ou à vendre des produits de placement. Adressez-vous à votre conseiller financier pour obtenir des conseils adaptés à votre situation personnelle. Pour de plus amples renseignements sur ce sujet, veuillez communiquer avec votre conseiller du Groupe Investors.

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