Le Rj, une expérience-leçon de vie?
« Le Redressement Judiciaire, on se dit que c’est réservé aux autres… »
En 2016, nous avons accompagnés une dizaine d’entreprises de moins de cinquante collaborateurs : du commerçant en centre-ville à l’artisan.
A la prise de contact téléphonique, on les sent vouloir abandonner..Puis la rencontre physique..on les écoute avec empathie nous confier le « déclic » qui les a entraîné dans cette expérience qu’ils/elles ne considèrent pas comme telles dans un premier temps.
Que de l’humain… Ils ont juste besoin d’être écoutés, sans jugement..
Puis on se revoit très rapidement : un accord de collaboration et le plan d’action co-construit afin de donner très vite au tribunal des preuves de réaction face à la situation. Le plan d’observation dure 18 mois maximum. Mais sous quelques jours, on peut vous déclarer en liquidation judiciaire.
Pour celui qui accompagne, « l’oeil extérieur », il s’agit au-delà de l’écoute et l’empathie, de « redonner confiance à l’humain » et d’éviter « la solitude du patron en difficultés ».
« Un redressement n'est pas facile à vivre mais on peut s'en sortir »
« En France, seules 25% des entreprises placées en redressement judiciaire arrivent à s'en sortir. Sur celles-ci, 25% le font sans apport de capitaux extérieurs » selon un dirigeant..
Dans cette nouvelle dynamique, «Un chef d'entreprise ne se pose pas toujours les bonnes questions. Parfois certaines actions s'imposent », comme celles d’adopter la stratégie du « + business, moindre coût » en étant très transparent avec ces collaborateurs et ses clients. Chacun aura compris.
Se pose la question d’adopter l’accompagnement d’un « Regard Extérieur » : Tout comme « le Capitaine du Titanic » en aurait eu bien besoin, il vous permet « d’enlever la tête du guidon » et de voir plus loin.
Et vous parler de la Veille et savoir Se Réinventer au sens large, afin de s’adapter voire anticiper certaines situations, nous semble…
Pourtant,1 patron sur 5 adopte cette démarche, pourtant cruciale pour la pérennité de leur entreprise.
Alors le RJ, une leçon-expérience de vie ?