Le vert est mis
La vague verte des Municipales constitue un signal fort face aux enjeux de la transition énergétique. Gageons que cette onde de choc sera perçue par des transporteurs encore contraints par l’exploitation de porteurs euro 4 et 5. La RSE, souvent déployée avec conviction par certains, et parfois exhibée par d’autres comme un faire-valoir d’entreprise en quête de posture citoyenne, doit passer à la vitesse supérieure. Facile à dire quand le GNV n’est pas la panacée et que le véhicule électrique lourd reste hors de prix. Ces électeurs écolo-bobo sont désormais rejoints par d’autres citoyens de sensibilités politiques de tous horizons. Ils veulent respirer mieux et contribuer à limiter les dégâts causés à notre environnement. C'est une lame de fond. Légitime et sage. De bon augure, l’annonce de l’association de Daimler et Volvo ainsi que de Toyota et Hino pour mettre l’hydrogène à la disposition du marché des véhicules industriels, en 2025, apporte une réponse encourageante et positive. Le calendrier semblerait parfait pour assurer le remplacement en douceur du parc diesel de ligne d’ici 2030 et des véhicules porteurs d’ici 2035, si ce n'était le retard à l'allumage de certains esprits chagrins. Dans le froid, Chéreau anticipe avec sa semi Hydrogène chez Delanchy. Souhaitons que les entreprises puissent financer les surcoûts de cette transition, avec ou sans l’aide de l’État providence. Dans l'intérêt de tous.