"Learning technologies", des outils, de la réflexion... des apprenants.

Un petit retour - sans doute subjectif - suite salon sur les Learning technologies se déroulant à Paris cette semaine.

Le point positif pour cette première reste selon moi: la variété des stands que ce soit en LMS, en outils de supports de présentiel, en outil d’accompagnement à la montée en compétences numériques, ou autres joyeusetés. Le format court des conférences est très sympa. Il est possible de voir plusieurs sujets sur une journée en ayant du temps pour se rendre sur les stands et tester.

A ce propos, tester sur place certains outils comme la réalité virtuelle dans un contexte précis était très interessant. Pour ma part, j’ai pu tester virtuellement le licenciement d’un salarié. N’étant ni manager, ni chef d’entreprise, j’ai vu au départ cela comme un jeu… quelle ne fut alors pas ma surprise quand je me suis sentie prise dans le « jeu » et impliquée émotionnellement… en langue anglaise en plus !

Je ressors donc du salon digital technologies avec cette sensation: il y a de l’idée, des supports variées et intéressants, mais on a ce sentiment que l’herbe est toujours plus verte sur le stand en cours. À ce discours je me dis : et l’apprenant dans tout ça ? L’humain ?

C’est amusant, mais au travers d’expériences professionnelles variées, au final l'humain est toujours central …

• Par exemple en santé : organiser au mieux sa journée en fonction du patient. Ou tutorer un étudiant selon ses objectifs, son parcours et non les cases qu’il manque à cocher dans son portfolio
• Par exemple en soutien scolaire : avancer au rythme de l’enfant et non du programme désiré par les parents
• Par exemple en animation commerciale : échanger avec le client avant de compter le nombre d’articles pris en rayon

Je n’ai peut- être pas 10 d’expérience dans le métier d’ingénierie pédagogique, cependant même dans ce milieu, cet humain-centrisme ne me quitte pas : toujours placer l’apprenant au centre de la réflexion du dispositif de formation. 

L’apprenant avec ses objectifs et la thématique de formation en jeu

L’apprenant avec ses compétences annexes (en informatique, en rédaction, sa sensibilité au numérique…)

L’apprenant dans son contexte professionnel, dans sa routine

Au final, on a beau entendre « innovation » , « prouesse technique » et un nombre incalculable d’outils … la cohérence avec l’apprenant et son projet est nécessaire. Dans un même ordre d’idée, un outil bien choisi vaut souvent un panel excitant de technologies :)

Cependant, comme en témoigne cette expérience virtuelle de licenciement : quand la proposition concorde avec les compétences de l’apprenant ainsi que la thématique (ici les soft skills) c’est un vif intérêt et de beaux résultats que l’on accueille en récompense.

Merci au salon pour cette proposition de veille variée et ces démonstrations, point de départ de réflexions qui font du bien.

À plus-que-sûr l’année prochaine !