L’EFFICACITÉ DANS L’ENTREPRISE : UNE QUESTION D’ATTITUDE

Tout est donc une question d’attitude mais aussi de courage

 L’efficacité d’une entreprise ou d’une administration, ou d’une association… dépend à 100 % de la façon dont on fait travailler l’effectif et de son mode de recrutement. 

Première priorité pour une entreprise efficace : que chaque employé, quelque soit son poste, pris individuellement soit efficace et que sa contribution progresse avec le temps. Seconde priorité : que toutes les « valeurs ajoutées » individuelles soient bien mises en commun, pour, qu’en groupe, les collaborateurs soient aussi efficaces qu’en solo. La qualité de ’équilibre entre ces « valeurs ajoutées» individuelles  et  collectives mesure l’efficacité d’une structure.

L’attitude des structures anglo-saxonnes est souvent différente et l’information circule : le pouvoir n’est pas synonyme de rétention d’information. Pour être efficace, il faut absolument faire partager l’information.  En France, le robinet de l’information a deux caractéristiques : il s’ouvre ou se ferme à volonté, quel que soit le niveau de la hiérarchie, et l’information est dirigée vers la personne à privilégier. On diffuse l’information, ou pas, ou trop tard, selon la relation « affective »qu’on a avec ses collègues  ou ses collaborateurs.

La « valeur ajoutée » du dirigeant efficace réside dans son attitude, dans sa capacité à fédérer  les personnes et les idées, dans son approche du processus de décision et dans sa façon d’exercer l’autorité. Celui qui réussit cela a une entreprise efficace. Il ne dit pas : je suis le patron, donc je décide », mais « je suis le patron donc je choisis la meilleure solution là où elle est et d’où qu’elle vienne. Et, justement, mon métier consiste à le guider vers cette meilleure solution !

Pour vous faire respecter au travail, adoptez la bonne attitude.

Comment imposer le respect et vous attirer l’estime de vos interlocuteurs, qu’il s’agisse de ­collègues, de supérieurs ou de collaborateurs ? L’usage de la force donne rarement de bons résultats. Etre bon, voire génial, dans son domaine ne suffit pas non plus : ni les surdoués de l’informatique ni les champions de la négociation ne sont à l’abri des mal élevés.

Etre écouté quand vous parlez, suivi quand vous décidez, bref, avoir de l’autorité, de celle qui force le respect, cela ne s’improvise pas. Cela s’acquiert. Pour être respecté, il faut commencer par respecter les autres, être capable de nouer une relation équilibrée avec eux, qui ne soit gui-dée ni par la jalousie ni par l’envie de les dominer. Il convient aussi de se respecter soi-même.

"On a le droit d’être différent, de se tromper, de ne pas comprendre une explication au quart de seconde, de changer d’avis, de dire non… Encore faut-il faire valoir ces droits", Si vous n’êtes pas capable de vous imposer, vous aurez bien du mal à vous faire respecter. En pratique, tout est question de dosage. Le respect est un apprentissage, il se gagne.

Critiquer vos collègues

Vous avez beau être un employé brillant avec de nombreuses qualités professionnelles, si vous critiquez vos collègues, vous ne serez jamais considéré et vous n'évoluerez pas ! En effet, dénigrer publiquement une personne signifie potentiellement que vous le faites sur tout le monde ! Vous allez donc littéralement vous griller et plus personne ne voudra travailler avec vous. D'ailleurs, au delà de votre méchanceté, ce comportement démontre avant tout que vous êtes un employé indigne de confiance sur qui on ne peut pas compter. Alors apprenez à vous taire ! Y compris lorsque l'on vient vous chercher sur ce terrain délicat ou que vous discutez avec des collègues particulièrement médisants. Il peut s'agir d'un piège pour tester votre loyauté. Et puis entre nous, vous n'avez pas mieux à faire que blablater sur les autres ?