L'enjeu se limite-t-il à "passer l'hiver 2022"?
Prévoir l'avenir, le long-terme me paraît être un travail incontournable !
En intégrant le concept de limites planétaires dans notre feuille de route pour une refonte en profondeur de nos modes de vie...
Sans un changement de paradigme au niveau sociétal (le collectif) avec un accompagnement politique fort adossé à une fiscalité juste qui taxerait le polluant et le superflu et inciterait au réemploi, on va vers une inutile guerre entre nous...
A ce titre, il me parait donc pertinent, avant de se pencher sur les moyens de lutter contre les trop nombreuses dérives délétères du système économique dominant, de prendre conscience des mécanismes de destruction du VIVANT !
Nous avons toutes et tous besoin de retrouver du sens, de porter et/ou accompagner une vision, d'agir pour un horizon commun, histoire d’être force de proposition et/ou progrès pour innover dans nos organisations ainsi que dans nos engagements personnels.
Nous sommes nombreux à être conscients que nos petits gestes seront largement insuffisants, même s’il est nécessaire de déjà commencer par là.
Plutôt que de nous laisser en proie aux doutes, et à l’anxiété face au flot incessant et de plus en plus rapide et violent, des mauvaises nouvelles du quotidien ; il est important et vital d’AGIR !
Mais comment on se projette pour protéger notre belle planète, ses habitants humains et non humains et habiter un monde plus apaisé que divisé ?
Mon projet est donc de convoquer l'optimisme pour continuer à m'émerveiller devant les choses qui marchent. Vibrer au rythme des projets qui rendent grâce au vivant. Et fort heureusement il y en a suffisamment pour remplir nos journées.
Pour illustrer cette approche, j’ai pris l’option d’exposer les raisons qui me poussent à rechercher un espace refuge dans lequel je serai alors en capacité de cocher les cases suivantes :
• Mes activités pro et associatives se font essentiellement à partir de ce lieu ;
• Je dispose et maîtrise les solutions low-tech qui répondent aux problèmes high-tech (chauffage, éclairage, alimentation, déplacements, communications, ...) ;
• J’ai l’option de pouvoir me chauffer au bois ;
• Je dispose d’un espace suffisant pour faire un potager ;
• J’ai un “pote âgé” qui m’apporte ses conseils ;
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• Je peux trouver de quoi compléter mes besoins alimentaires primaires chez des producteurs dans un rayon de moins de 15 km ;
• J’ai un vélo et j’entretien ma condition physique ;
• Je dispose d’un local bibliothèque pour stocker les piles de livres que je n'ai pas encore eu le temps de lire, et qu'une panne d'Internet me permettrait de parcourir ;
• J'ai su créer de la coopération avec mes voisins, tisser des liens, et préparer le terrain pour “le serrage de coudes”...
• Nous avons su organiser des petits groupes pour qu'ils sachent continuer à grandir dans l'adversité ;
• +++
En résumé, l’objectif est de disposer de suffisamment d’outils pour savoir faire alliance et ainsi être en capacité de faire face à des crises qui pourraient durer et se cumuler...
Mais voilà, en se collant à la réalité, certains facteurs limitants ressurgissent du passé !
En effet je constate presque au quotidien les lacunes liées à ce manque d'éducation aux arts manuels. Alors lorsque je dois endosser le costume, certes beaucoup trop large pour moi, d’un « Mac Gyver », tous ces rendez-vous manqués et les lacunes ainsi accumulées me font appréhender le passage à l’acte !
La modernité a rendu obsolètes une foule de savoir-faire autrefois très communs, mais qui sont devenus plus ou moins inutiles pour la quasi-totalité d’entre nous. En ville notamment, on peut parfaitement vivre sans savoir faire pousser la moindre plante, ni greffer un arbre fruitier, ni reconnaître et utiliser des plantes médicinales, ni forger un outil, ni battre une faux, etc.
Sous son masque hyper-technologique le XXIème siècle sera celui du bricolage !
Le chantier de reconstruction est donc immense, mais tellement stimulant !
Rien n’est facile : c’est le point de vue de la lucidité ; le tragique existe, les entreprises humaines échouent le plus souvent, et nous savons que nous allons mourir.
Pour autant tout vaut la peine : « c’est l’élan du désir qui donne de la valeur à la vie ! »
Que la SANTE & la FORCE soient avec nous...
Décroissante pratiquante qui cultive le bonheur au potager. Jardinière expérimentatrice, partisane de la résilience, d’une alimentation locale, frugale et de qualité.
2 ansIl faut commencer en faisant des petits pas de bébé. Tant qu'il y a encore un internet qui fonctionne plutôt bien, profitez-en pour avaler des tutos sur le jardinage ou le bricolage et puis lancez-vous, essayez. Amusez-vous. On a encore le temps d'apprendre et de tester. :)
Semeur et (r)éveilleur d'Amour chez ECLAIRAGE DU FUTUR
2 ansPresque tout cela est également possible partout dans le Monde, y compris à New-York ... payot.ch/Detail/no_impact_man-colin_beavan-9782265089037 (publié en Français il y a plus de 12 ans, en mars 2010 -en 2009 en VO) Comme nous tous, Colin Beavan en a marre d'assister, impuissant, au réchauffement climatique, à la déforestation et aux gaspillages en tous genres... Il refuse d'être partie prenante dans la fonte des glaces et la disparition des ours polaires. Son défi: vivre un an en réduisant au maximum son empreinte environnementale. Jusque-là, pas de quoi parader, d'autres l'ont fait avant lui. La grande différence c'est que ledit Colin Beavan vit en plein coeur de Manhattan, au 9e étage d'un building. Et qui dit réduction des émissions de carbone dit pas d'ascenseur, de climatiseur, de réfrigérateur, de transport motorisé -entre autres-, et quand on est un jeune père de famille, l'aventure tourne vite au casse-tête. Son premier challenge: convaincre sa femme, quelque peu accro au shopping, de jouer le jeu. Le deuxième : renoncer aux couches en plastique et aux plats à emporter. Passées ces étapes... eh bien, tout reste encore à faire. L'expérience dure un an, le compte à rebours est enclenché !