L’Ennui cet incompris, La peur ce médiateur Des scenarii en erreurs
L’ennui est à l’activité ce que la peur est au danger.
Je commence par une comparaison car j’adore ce mécanisme qui consiste à explicité une chose par une autre. La sémantique finit souvent par la possibilité 2 du trilème d’Agrippa (A définie par B qui est définie par C qui est lui même définie par … A). Notre monde n’est finalement qu’une question de contexte et de référence. Mais cela n’est pas le sujet surtout que cette comparaison n’explicite par grand-chose sans définir la 2ème assertion.
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L’ennui et la peur ont des similitudes et sont tous les 2 souvent mal compris et donc souvent mal utilisés.
L’ennui tout comme la peur ne sont que des signaux. Ils sont des conséquences de la présence de ce qui a causé l’existence de ces signaux ; mais pour de mauvaises raisons ils deviennent eux même une cause (souvent d’ennui).
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L’ennui est simplement le signal d’inactivité, le cerveau humain est un ordinateur massivement parallèle ; il peut faire des millions de choses, indépendantes les unes des autres sur des fréquences différentes. Mais il est basé sur du biologique et tout système biologique non utilisés dépéris. Des neurones non utilisés seront à terme détruits. Toutes échelles étant égales par ailleurs cela signifie qu’une conscience qui n’a aucune activité va également dépérir.
Le cerveau va créer cette sensation extrêmement désagréable qu’est l ‘ennui pour stimuler son hôte pour qu’il trouve une activité.
A ce titre elle ne doit pas être redouté, car de par sa nature même, plus on la pratique et plus elle tend à disparaître. Un bon ennui sera tellement désagréable que la victime fera en sorte de ne plus être dans la même circonstance. Personnellement j’ai toujours un papier et un crayon dans le cas où je serais contraint à l’inactivité (tant que le délai n’est pas trop long)
Cependant un ennui qui a une durée de vie trop courte est souvent un mauvais ennui car il n’aura pas eu le temps de forcer l’hôte à réfléchir. Cela arrive quand une personne extérieur vient casser ce mécanisme en apportant une solution de réconfort. Cela aura même l’effet pervers d’associer ennui et réconfort provoquant une velléité envers toute recherche de solution. L’ennui est un pédagogue qui ne pardonne aucune erreur et qui ne souffre d’aucune concurrence. Cela arrive également quand une activité à consommation rapide est utilisé comme solution de suppression. Cela créait une dépendance à ce genre de solution et une peur à l’ennui. Ce faisant des réflexes d’activités courtes empêchant toutes actions prolongés vont émergés, noyant la victime sous des flots de gestes tout aussi éphémères que répétitives.
Si elle ne doit pas être redouté, elle ne doit pas non plus être rechercher, car certes c’est un moyen, très efficace pour chercher une activité mais cette solution en n’est que la solution par défaut, la solution la plus dégradé (on pourrait dire que l’ennui est à l’activité ce que le feu est la l’énergie: une stimulation douloureuse qui se nourrit de son environnement et qui fait feu de toutes idées)
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Reste le cas de l’ennui forcé prolongé, celui d’un enfant qui ne veut dormir, d’un adulte coincé dans un lieu ou un travail dont la vacuité est égale à la longueur du temps restant.
L’ennui du premier, vous l’aurez compris, servira à ce que le second n’ai plus à le connaître ; car, l’enfant, dans ses introspections oniriques se sera cherché faisant de lui un adulte qui s’est trouvé. Ayant ainsi sa place dans son existence il ne sera jamais dans un lieu qui ne lui convient pas.
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En ce qui concerne la peur elle est provoqué par la présence de danger, elle à pour but de prévenir la conscience d’un événement imminent, mais aussi elle prépare le corps avec des substances chimiques pour augmenter ses capacités.
Le problème de ces substances c’est qu’elles sont mal perçus de l’hôte. Celui ci non habitué à gérer un tel niveau chimique, de plus arrivé brusquement, se paralyse, ce faisant, plutôt qu’aider à limiter le danger, la peur devient elle même un danger.
Cette réaction chimique est similaire aux anticorps étrangers que produit l’organisme fasse a une maladie. La première fois elle peut mettre le système entier hors service le temps de la réparation et les fois suivantes cela se fera de plus en plus par automatisme.
L’hôte souvent redoute sa peur en la voyant comme source du problème alors qu’elle n’en ai que manifestation. Cet intermédiaire n’en est que le messager. Et comme chacun sait à lettre rejeté deux arrivés. Cela aura pour résultat de créer des automatismes de peur auto-immune.
On peut toujours essayer de contrôler son environnement pour limiter les raisons qui provoque ce mécanisme d’avertissement qu’est la peur. Mais se serait reculer pour mieux sauter dans l’inconnu, une fuite en avant vers l’effroi. La peur n’est que l’introduction de ce qui peut devenir une prison mentale.
La réaction de peur est chimique, la solution de protection est mentale. Avancé doucement et lentement en imaginaire dans les territoires hostiles en ce rappelant à chaque instant que tout ce qui est, est virtuel. La gestion de l’arriver progressive de la chimie de la peur se fera de façon tout aussi progressive.
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L’Ennui et la Peur doivent tous les deux être utilisé pour ce qu’ils sont, à bon escient et pleinement. On ne doit pas avoir peur de l’ennui et la peur ne doit pas être une source d’ennui. Mais au contraire une raison d’évolution.