L'ERE DES "CO", quel est ton camp ?
« Coentreprendre78 s’interroge : cohome ou coworking ?
« Airbnb du travail » « travail à domicile » « quasi-gratuit » « convivialité » Tant de mots attractifs associés au « cohoming ». Et pourtant, la plus forte fréquentation se tourne néanmoins vers le coworking au-delà de l’ancienneté : pourquoi ?
Lancé en 2016 par Laura Choisy avec la start-up Cohome, le « cohoming » consiste à rassembler les travailleurs indépendants dans le domicile d’un hôte. Après tout pourquoi pas ? En tout cas, il va sans dire que cette vision innovante du travail collectif rassemble de très nombreux avis positifs sur internet, tant de freelances que d’autres indépendants trouvant le coworking trop coûteux. En effet, « cohomer » c’est l’occasion sympathique de rencontrer d’autres travailleurs indépendants dans un cadre cocooning. Cela permet de se motiver les uns les autres à se mettre au travail, avec une pause-café comprise bien entendu (ou pause thé, c’est comme vous préférez).
Tout ça à moindre coût puisque Cohome impose aux hôtes une limite de 10€ maximum par participation. Le but de la startup n’étant pas financier mais de répondre aux besoins des travailleurs indépendants : rompre la sensation de solitude à prix accessible (proposer une alternative aux coworking trop coûteux de « 350€ par mois ou 30€ la journée en moyenne » a relevé Laura Choisy, source).
Mais la question se pose : le cohome répond-il suffisamment au besoin fondamental du coworking ?
La réponse est… déduisez-en vous-même !
Il est important de relever que le « cohoming », tout comme le coworking, comble le besoin de bénéficier d’un lieu de travail (wifi et café -ou thé- inclus évidemment) avec d’autres coworkers.
Néanmoins, le « cohoming » ne permet pas d’avoir un lieu de travail fixe puisqu’un domicile est accessible que si son hôte le met disponible (encore heureux). Or s’il ne l’est pas, l’entrepreneur indépendant continue son aventure en tant que nomade vers un autre domicile, avec de nouvelles personnes.
Alors nouvelles rencontres certes, mais cela n’empêche-t-il pas de faire véritablement parti d’une communauté et de bénéficier des avantages qui vont avec ? Quel impact a ce changement sur l’organisation de travail ?
Egalement, vous vous imaginez bien qu’il est impossible de prévoir d’inviter des clients dans le domicile de votre hôte. Un rendez-vous professionnel dans une cuisine, est-ce un gage de crédibilité et de professionnalisme ?
Par ailleurs, contrairement à l’image donnée par les « usines de coworking », l’aspiration collaborative de ce type de lieu de travail (clairement visible chez Casaco d’ailleurs) tend bien à intégrer le travailleur au sein d’une véritable communauté et de lui permettre de développer un réseau compétent.
Un centre de coworking n’est-il pas un lieu où sont organisés des événements et d’activités favorisant l’échange et le rassemblement des membres à un moment ou un autre ? Un lieu permanent où l’indépendant pourra s’épanouir professionnellement et librement, avec l’appui d’équipements matériels et services (imprimante, projecteur, domiciliation, salle de réunion…), ainsi que d’un soutien adapté à ses besoins (informatique, technique, de communication, gestion, etc…).
Et oui, finalement « un écosystème créatif et dynamique qui bénéficie à tous » comme le dit si bien Casaco.
Et vous, que préférez-vous ? ;)
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