Les apprentis-sorciers / Die Zauberlehrlinge
Welch trauriges Schauspiel: Das einzige Ziel bestand darin, die Regierung „zu stürzen“, wobei die extreme Rechte einen Misstrauensantrag der extremen Linken unterstützte, obwohl sie nichts eint. Es zeigt:
- eine Lücke in der Verfassung, die kein konstruktives Misstrauensvotum nach deutschem Vorbild vorsieht, das eine bessere Mehrheit als die bestehende diszipliniert und erforderlich macht. Es ist höchste Zeit, dass die politische Klasse in Frankreich Kompromisse lernt, anstatt zu schimpfen. „Kritik ist leicht, Kunst (des Regierens) ist schwer“.
- die erschütternde Dummheit der politischen Klasse Frankreichs! Zuerst die unnötige Auflösung, die tobende France insoumise (Unbeugsames Frankreich) von Mélenchon die mit ihren 71, dann 70 Abgeordneten (von insgesamt 577) den Sieg für sich reklamierte, dann die Ernennung eines Premierministers der gemäßigten Linken (dem ehemaligen Premier Minister Bernard Cazeneuve) aus taktischen Gründen ablehnte, und schließlich die Rassemblement National, die um ihre Pfründe und der möglichen Verurteilung (und damit einhergehender Nichtwählbarkeit) von Marine Le Pen am 31. März fürchtet. Edle Motive…
- Die Gefahr des Populismus: Marine Le Pen begründet ihre Wahl damit, dass Michel Barnier nicht den Wünschen der 11 Millionen Wähler ihrer Partei gefolgt sei. Olivier Faure, der Vorsitzende der Sozialisten, sagt das Gleiche, beruft sich dabei aber auf die Wähler der Neuen Volksfront, die die Antipoden sind. Und sie reklamieren das Abdanken des Präsidenten Macron, obwohl dieser bis 2027 vom Volk gewählt wurde. Soviel zur Verfassungstreue.
Nichts eint sie, außer der Ablehnung. Es gibt keine Vorschläge für eine bessere Zukunft. Und es spielt keine Rolle, dass Frankreich unter einer bereits viel zu hohen Verschuldung erstickt, die noch weiter anschwellen wird, denselben Zinssatz wie Griechenland für seine Neuverschuldung zahlen muss, und dass die Investoren den Rücken kehren (Frankreich war in den letzten fünf Jahren der größte Empfänger von Investitionen in Europa).
Insofern das Parlament nicht vor Juni 2025 aufgelöst werden kann, ist die einzige Hoffnung, dass die politische Klasse aus ihren Fehlern lernt und sich bereit erklärt vernünftige Kompromisse einzugehen, zum Wohl des Landes...
Quel triste spectacle: le seul objectif était de « faire tomber » le gouvernement, l'extrême droite soutenant une motion de censure de l'extrême gauche, alors que rien ne les unit.
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Cela montre:
- une lacune de la Constitution, qui ne prévoit pas de motion de censure constructive à l'allemande, qui disciplinerait en rendant nécessaire une meilleure majorité que celle existante. Il est grand temps que la classe politique française apprenne le compromis plutôt que l'invective. "La critique est aisée et l'art (de gouverner) est difficile"
- l'affligeante bêtise de la classe politique française! D'abord la dissolution inutile, la LFI vociférante, qui a revendiqué la victoire avec ses 70 députés (sur 577 en tout!), puis a refusé de nommer un Premier ministre de la gauche modérée, et enfin le Rassemblement national qui a craint pour ses prébendes et prendre les devants d’une possible inégibilité de Marine Le Pen. Nobles motifs…
- Le danger du populisme: Marine Le Pen justifie son vote par l‘affirmation que Michel Barnier n’a pas suivi les voeux des 11 millions d’électeurs de sa formation. Olivier Faure, à la tête des Socialistes dit de même, s‘appuyant sur les électeurs -aux antipodes- du Nouveau Front Populaire. Et de réclamer la démission du Président de la R´publique , alors qu’il est élu par le puple jusqu’en 2027. Et voilà pour leur respect des institutions.
Rien ne les unit, sauf le rejet. Aucune proposition pour assurer un avenir meilleur. Et peu importe que la France étouffe sous une dette déjà bien trop élevée et qui va encore gonfler, qu'elle doive payer le même taux d'intérêt que la Grèce pour sa nouvelle dette et que les investisseurs lui tournent le dos (la France a été le premier bénéficiaire des investissements en Europe au cours des cinq dernières années).
Comme l'Assemblée Nationale ne peut être dissoute avant juin 2025, reste à espérer que la classe politique tire les leçons et accepte de prendre le chemin de compromis raisonnables, pour le bien du pays...