LES BEAUTY DEVICES

Une nouvelle gamme d’appareils électriques arrive dans les salles de bains. Ils ne se contentent pas de raser ou sécher comme leurs ainés, is permettent des performances dignes de produits cosmétiques.

Pourraient-ils détrôner un jour nos pots de crème ? C’est en cours. Ils commencent à se faire une place aux cotés des traditionnels rasoirs, brosse à dents électriques, séche-cheveux. Ce sont les « beauty devices », des technologies qui empruntent leurs promesses aux cosmétiques : Raffermir le visage, estomper les tâches, gommer les cernes… Et si ce secteur ne représente que 1% du marché global de la beauté, il affiche une croissance de 15%. Si Philips et Panasonic proposent leur appareil, les marques de soins comme Neutrogena, Clinique, Shiseido aussi. L’Oréal a même récemment dédié toute une division - Beauty Device - installé à Seattle. 

Nu Skin, a été précurseur dans ce domaine. Leader sur le marché anti-âge, il crée dès 2007, le Galvanic Spa, un appareil révolutionnaire pour estomper rides et ridules.

En 2012, naît sont petit frère, le Galvanic Body Trio, qui en 12 semaines, réduit significativement toute trace de cellulite.

En 2016, très en avance sur son temps, L’AgeLoc Me est lancé. Une technologie de pointe, reliée à votre smartphone, pour la fourniture de sérum, crème de jour et crème de nuit, personnalisés, adaptés aux besoins de chacun.

Et, le dernier né, le Lumispa, qui en à peine 3 mois a pris 20% de part de marché sur le créneau des brosses nettoyantes. Normal, c’est bien plus qu’une brosse, c’est un soin anti-âge complet en seulement 2 minutes.

Aux états-Unis et en Asie, tout le monde en raffole « Outre-Atlantique, on recherche surtout une performance professionnelle à domicile, entre deux rendez-vous en institut ou au spa. En Corée ou au Japon, on utilisera davantage ces machines pour augmenter l’efficacité des soins quotidiens tel un masque ou une crème », explique Elisabeth Araujo, présidente de L’Oréal Beauty Devices.

Les architectes et décorateurs d’intérieur n’ont plus qu’à revoir leurs plans des salles de bains…

sources « Les Echos »