Les CDO vont devoir manœuvrer dans les vents forts de l'Open Banking et de la DSP2.

Les CDO vont devoir manœuvrer dans les vents forts de l'Open Banking et de la DSP2.

La Directive DSP2 a défini de nouveaux prestataires de services de paiement les TPP (Prestataires Tiers) divisés en AISP (Information sur les Comptes, souvent nommés agrégateurs) et les PISP (Initiateurs de Paiement).

Les plus jeunes ne s’en souviennent pas mais cette histoire d’agrégateurs qui n’est pas pour plaire aux banques avait déjà agité le milieu bancaire en 1995 ! L’arrivée tonitruante d’Intuit qui avait constitué une filiale 50/50 avec la SSII Axime (depuis intégrée dans Atos/Wordline) avait ému la communauté bancaire car Intuit proposait d’agréger sur ses serveurs les données bancaires des particuliers et des professionnels grâce notamment à son logiciel Quicken, donc rien de moins que la désintermédiation des services Minitel des banques ! BNP était montée au créneau pour faire capoter tout cela en faisant pression sur Axime. C’est vrai qu’il s’agissait d’une autre époque : celle du Minitel, l’Internet n’existait pas encore dans la banque, il n’était pas question d’imaginer des services de paiement en dehors des banques pas plus que des Directives Européennes faites pour rebattre les cartes de la concurrence dans ce domaine du paiement. Les temps ont changé mais attention plus de 20 ans après les banques ont encore la capacité de retarder l’innovation quand celle-ci ne les arrange vraiment pas. De quoi refroidir parfois l'enthousiasme des CDO du milieu bancaire qui vont devoir manœuvrer dans les vents forts de l'Open Banking.



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