Les CEE aussi bien connus des français que le Crédit d'Impôt ???
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Les CEE aussi bien connus des français que le Crédit d'Impôt ???

Nombre de publications soulignent le déficit de notoriété des Certificats d'Economie d'Energie auprès du grand public : que faut-il en penser ?

Début 2018, des articles (1) ont fleuri pour dénoncer le déficit de notoriété du dispositif des Certificats d'Economie d'Energie (CEE).

Pour citer deux exemples qualifiant les CEE :

  • "dispositif mal connu et kafkaïen" pour UFC-Quechoisir ,
  • "peu connus du grand public" pour Le Monde.


Rappelons ce qu'est un Certificat d'Economie d'Energie

Comme l'indique l'ADEME sur son site internet :

" Le dispositif des Certificats d'Economies d'Energie (CEE) oblige les fournisseurs d'énergie (électricité, gaz, chaleur, froid, fioul domestique et carburants) à réaliser des économies d'énergie auprès de leurs clients. S'ils ne respectent pas leurs obligations, l'Etat leur impose de fortes pénalités financières. "

On comprend donc bien que les CEE constituent avant tout un instrument pour comptabiliser les efforts des fournisseurs d'énergie et comparer leurs résultats à leurs obligations.



Mais alors, en quoi le CEE constitue-t-il une aide pour les ménages ?

Pour réunir des CEE, les fournisseurs d'énergie ou les sites comme monexpert-economie-energie.fr doivent inciter les consommateurs à réaliser des travaux d'économies d'énergie… notamment au moyen d'une aide financière qui permettra de convaincre le particulier de se lancer dans les travaux de rénovation !

Le montant de l'aide financière varie en fonction des fournisseurs d'énergie et délégataires (par exemple selon le niveau de leur besoin en Certificats).

De même, dans un souci de simplification, les acteurs du secteur de l'énergie évitent de faire référence aux CEE de prime abord dans leur argumentaire.

Dans un souci de simplification, les acteurs du secteur de l'énergie évitent de faire référence aux CEE de prime abord

En effet, allez expliquer à Monsieur Martin que les fournisseurs d'énergie ont obligation de réduire les consommations d'énergie, que le gain se chiffre en kiloWattheure Cumulé Actualisé (kWh cumac) , lequel est valorisé sur un marché de gré à gré à un prix qui évolue chaque jour… Vous comprendrez qu'attaquer sous l'angle technique est la meilleure façon de perdre Monsieur Martin en le confortant dans l'idée que les travaux et les aides sont complexes !

Les acteurs du CEE ont rapidement simplifié le discours : selon les règles marketing et commerciales, c'est le bénéfice qu'il tire d'un service qui importe au ménage. Les caractéristiques et avantages ne viennent qu'étayer le discours, ensuite, si nécessaire.

Ce qui préoccupe le ménage candidat aux travaux, c'est le montant de l'aide financière qu'il va toucher… voire même le reste à payer une fois l'aide déduite des factures de travaux

Dans le cas présent, ce qui préoccupe le ménage candidat aux travaux, c'est le montant de l'aide financière qu'il va toucher… voire même le reste à payer une fois cette aide déduite des factures de travaux.

Les solutions trouvées par les acteurs du secteur des CEE

Les acteurs ont rivalisé de créativité pour marketer leur offre d'incitation financière :

  • Ceux qui versent des aides financières les ont qualifiées de prime : "prime énergie", "prime aux travaux", "prime <nom de marque>", 'éco prime",...
  • Ceux qui les versent sous forme de bons d'achats (souvent les grandes surfaces) les ont qualifiés de chèques : "Chèque <nom de marque>", "Eco Chèque"...
  • Enfin, des offres packagées ont aussi été mises en place lorsque le montant de la prime couvrait totalement le montant des travaux : "isolation des combles à un euro", "ampoules LED gratuites"...
Ainsi, le travail de marketing des entreprises privées a permis de simplifier la compréhension du système par les ménages, tout en jouant un rôle actif et incitatif fort.


Ce que révèle le baromètre annuel "Les français et la rénovation énergétique" de novembre 2018

Dans le cadre de la vague 2018 du Baromètre annuel "Les français et la rénovation énergétique" , nous avons mesuré la notoriété spontanée des aides à la rénovation.

Il en ressort des informations majeures :

  1. 78% des françaux ne connaissent pas une seule aide
  2. La notoriété cumulée des dispositifs d'incitations liés aux CEE (que les français nomment spontanément "Primes", "Aides des fournisseurs", "Aide grande distribution" ou "combles à un euro" est de 6%...
  3. ...quand la notoriété du CITE (sous ses différents vocables) est de 7%
Et si l'on restreint l'échantillon aux français qui envisagent de faire des travaux, les notoriétés du CITE et des dispositifs CEE s'établissent, ex-aequo à 8% !

En conclusion

Les aides liés aux dispositifs CEE ne sont probablement pas assez connues des français, avec une notoriété spontanée de 8% chez les ménages qui envisagent des travaux. En revanche, grâce aux efforts de marketing des acteurs du secteur, leur notoriété égale celle du mieux connu des dispositifs publics : le CITE. En cause, sans doute, les trop fréquentes évolutions des aides publiques à la rénovation énergétique.

Au-delà des questions de notoriété spontanée des aides, ces résultats plaident pour le renforcement de l'accompagnement des français avant / pendant et après leurs travaux de rénovation énergétique

Au delà des questions de notoriété spontanée des aides, ces résultats plaident pour le renforcement de l'accompagnement des français avant / pendant et après leurs travaux de rénovation énergétique. Parti pris que nous mettons déjà en œuvre sur le site monexpert-renovation-energie.fr de TEKSIAL

Des idées ou des commentaires : n'hésitez pas à vous exprimer ou à questionner en pied d'article.

(1) Quelques liens illustratifs et non exhaustifs des articles mentionnant le manque de notoriété des CEE :



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