Les centres de donnée hébergés dans des bâtiments colossaux de 2 km de long

Les centres de données, essentiels pour répondre à l’immense demande en puissance de calcul des IA, désormais hébergés dans des bâtiments monumentaux, envisagent d’adopter la fibre optique pour connecter les serveurs entre eux.

Les plus récents, de 2 km de long, souvent conçus sur plusieurs étages, introduisent une nouvelle dimension de distance, s’ajoutant à leur expansion horizontale.

Ces installations ont atteint une telle ampleur que les technologies traditionnelles, comme le NVLink de Nvidia, utilisées pour connecter les GPU (Graphics Processing Units), peinent à présent à assurer une connectivité directe entre les serveurs, même sur de courtes distances, au sein de centres dédiés à l’IA.

Face à ces défis, la fibre optique, habituellement utilisée pour les télécommunications longue distance, émerge comme une alternative pour la connectivité intra-bâtiments en répondant aux besoins croissants de vitesse et de distance.

En parallèle, la taille démesurée de ces centres se traduit également par des besoins énergétiques sans précédent. Certains projets nécessitent jusqu’à un gigawatt, soit l’équivalent de la consommation d’une petite ville.

D’ici 2026, cette consommation devrait atteindre 40 gigawatts, comparables à celle de huit villes de New York réunies. «Pour mettre en perspective, New York consomme en moyenne cinq gigawatts d’électricité par jour», précise Thomas Graham, cofondateur de Lightmatter.

Source : ZDNet