« Les clés de la réussite » - Volet 3

Avant-dernier volet du compte-rendu de la conférence. On y aborde d'autres composantes de la réussite.

 D’autres paramètres encore entrent en compte dans la réussite. La maîtrise émotionnelle du coach lui permet - ou devrait lui permettre - de stabiliser son banc et de ne pas transmettre son stress aux autres, même si ce stress reste nécessaire à l’établissement de la performance. Cette maîtrise permet également d’évacuer l’angoisse qu’Olivier Krumbholz définit comme « l’anticipation d’évènements négatifs qui, la plupart du temps, n’arrivent jamais ». Les filles exacerbent particulièrement le sentiment d’angoisse et culpabilisent plus encore à l’issue d’une contre-performance. Démontrer son besoin d’aide et de réconfort pour se remonter le moral suffit-il alors que la contre-performance fait partie de la performance et que le fait d’avoir mal joué offre l’opportunité inestimable de trouver des solutions ? Acceptons d’avoir mal joué et laissons-nous traverser par les émotions sans leur laisser loisir de s’installer.

 Le sens des valeurs commence par le respect. Le respect ouvre le chemin vers l’empathie par la voie de l’acceptation qui dépasse la tolérance.

 Avec honnêteté et équité, le coach dégage aussi l’image de celui qui prend des décisions justes. Mais il sait que l’injustice règne partout et existera toujours dans le sport, et il l’explique. Le coach veille également à l’application ferme des règles définies, à commencer par le respect scrupuleux des horaires. Les artisans, surtout, y tiennent.

 Tous les joueurs croient énormément à la magie du sport collectif dans laquelle ils voient la force collective. L’équipe est en fait une meute, un clan.

 Le coach ne se montre pas belliqueux avec ses confrères et, avec humilité, jamais il ne les méprise. L’adversaire méprisé y puiserait de l’énergie. Les actes du coach traduisent cette humilité. (A suivre)


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