Les dés sont lancés 🎲🎲😉
Dans cette période trouble, nous voyons naître des allocutions et certains mots en "dé" émerger, des "dé" en vrac, en cascades et parfois en expressions comme les milliers de livres de revues scientifiques qui expriment le désordre naturel de l'éco-système : les "dé" de déconfinement, de décentralisation, démondialisation, désindustrialisation, dédiabolisation, déshumanisation, désocialisation, destruction et déconcentration. En ce moment de confinement, ces mots "dé" selon l'aspect, la compréhension, la structuration et la perception qu'on en fait dans notre quotidien.
Comment concevons-nous, dans la pratique, ce que nous voulons en faire en tant que personnes libres ?
Nos actions dont le déterminisme, individuel ou collectif se voit toujours structurer en pot commun malgré des disparités. Ce qui nous montre à quel point notre capacité de résister entre l'objet du plaisir et du déplaisir ne peut être perçu de manière uniforme et nos faiblesses faisant aussi parties des obstacles. Ce qui relève la manière et la faculté des sociétés à surmonter les défis.
Est-ce-que nous sommes au rendez-vous? Ce choix nous appartient malgré les interdits, mais est-ce-que nous utilisons les solutions proposées à bonne échéance ? A chaque fois on trouve toujours certains qui veulent s'en sortir et suivent les consignes à la lettre, voire entre les lignes. D'autres pour des raisons qui résultent de situations complexes, sont dans des réactions qui peuvent s'apparenter à l'irrationalité voir l'irresponsabilité, et ils ont du mal à respecter les règles établies.
Dans cette recherche de liberté, de quelle liberté peut on parler dans de telles circonstances ? Est-ce le naturel non avoué qui revient au galop ? Est-ce ce qui nous empêche contre vents et marées, et peu importe le danger pour soi et pour les autres, de gravir les interdits par conviction ou pour y exprimer une opinion considérée comme juste cause ?
Nous voyons nos sociétés se laisser envahir par notre perception du rapport à la vie, morcelé, échelonné et gradué dans des échelles de positions d'hystérisations sociétales, qui se voient plébiscitées de plus en plus.
Ce regard négatif rend peu crédible l'espoir vers un avenir meilleur et des raisons de se dire : c'est possible. Alors je me questionne sur notre rapport au changement. Sommes-nous prêts ? Le mot vie, qui incarne le vivant, ce qui respire, que représente-t-il pour nous ? Nos sociétés aseptisées à outrance et/ou les inégalités ne cessent de s'accroître ? Le respect des directives étant forcements mis à mal.
Quel sera notre regard par rapport à l'autre lointain et/ou proche ? Quel sera notre devenir commun dans un modèle ou les choix individuels sont plus accentués ? Nos choix d'un idéal humain seront-ils délimités par catégorie ? Vont-ils se positionner par ordre d'appartenance ? De croissance? …Et/ou vont-ils nous placer par critère d'émancipation ?
Le marché du flou faisant parti de nos modes de communications dans tous les strates de la société, difficile de ne pas imaginer qu'on va laisser un grand nombre au bord de la route et pour d'autres le doute étant installé, envisager rebondir sera quasiment nul. Sauf si la capacité de faire face en retroussant les manches devient un esprit qui fait société !!!