Les douces violences et violences éducatives ordinaire

La Violence Éducative Ordinaire (plus souvent nommée « VEO »), est la violence (physique, psychologique ou verbale) utilisée envers les enfants à titre « éducatif » (corrections, punitions) communément admise et tolérée (« ordinaire »).

Les châtiments corporels : Claque, fessée, tape, gifler, donner des fessées, taper sur les mains, bousculer, secouer...

Les menaces: Si tu n’es pas gentil, je te mets dans ton lit. Si tu ne ranges pas tes jouets, tu n’iras pas parc. Si tu ne manges pas, tu n’as pas de dessert. Arrête ça tout de suite ou on rentre à la maison. Si tu ne mets pas tes chaussures tout de suite, je ne joue pas avec toi ce soir

Les brimades – critiques

Culpabilisations: A cause de toi, on ne sait pas sortir. Tu me rends dingue, je sais pas quoi faire de toi. Qu’est ce qu’il est difficile. T’es vilaine

Punitions: Le mettre dans sa chambre, dans son lit parce qu’il n’a pas fait quelque chose .Le priver de jeux parce qu’il n’a pas fait ce qu’on lui a demandé. Le mettre au coin, sur une chaise

Privations – négligences: Priver un enfant de son jouet parce qu’il ne s’est pas lever ou n’a pas fait se que son parent lui demande. Priver un enfant de dessert s’il n’a pas fini son assiette. Priver son enfant de son jouet préféré pour obtenir une demande. Priver de sortir car il ou elle n’a pas fait son devoir. Le priver de sa tute ou de son doudou

Humiliations verbales – moqueries

Chantage affectif: Arrête de courir ou on rentre à la maison. Si tu continues, je te mets en pension. Je vais finir par t’abandonner. Tu ne reçois plus de bisous, t’es trop méchant. Je ne t’aime plus. Refuser de faire un câlin, des bisous parce que l’enfant a fait « un caprice, une sottise »

Forcer: Forcer l’enfant à manger, à terminer son assiette. Forcer l’enfant à faire une activitéé. Forcer l’enfant à dormir

Crier, hurler, gronder

Pourquoi les fessées, les gifles et même des coups apparemment anodins comme les tapes sur les mains d’un bébé sont-elles dangereuses ?

1.        Elles lui enseignent la violence, par l’exemple qu’elles en donnent.

2.        Elles détruisent la certitude sans faille d’être aimé dont le bébé a besoin.

3.        Elles créent une angoisse : celle de l´attente de la prochaine rupture.

4.        Elles sont porteuses d’un mensonge : elles prétendent être éducatives alors qu’en réalité elles servent aux parents à se débarrasser de leur colère et que, s’ils frappent, c’est parce qu’ils ont été frappés enfants.

5.        Elles incitent à la colère et à un désir de vengeance qui restent refoulés et qui s’exprimeront plus tard.

6.        Elles programment l’enfant à accepter des arguments illogiques (je te fais mal pour ton bien) et les impriment dans son corps.

7.        Elles détruisent la sensibilité et la compassion envers les autres et envers soi-même et limitent ainsi les capacités de connaissance.

Le cerveau des enfants est particulièrement vulnérable à la violence. En revanche des méthodes éducatives dites positives ont fait leurs preuves pour bien éduquer un enfant sans violence. Et il a été démontré que la réduction des punitions corporelles par les parents est suivi rapidement d’une diminution de l’agressivité, de l’anxiété et des comportements anti-sociaux chez leurs enfants. Ces méthodes d’éducation positive sont avant tout basées sur le respect de l’enfant, de ses droits, de ses affects et de ses sentiments, sur l’écoute et la communication non-violente.

• Vous avez des difficultés avec votre enfant et vous avez besoin d'une aide extérieur, d'une écoute, d'un soutien
• Votre enfant fait des colères, et vous ne savez plus quoi faire
• Vous êtes débordé(e) et vous avez besoin d'une réorganisation familiale
• Votre enfant ne tape, mord, crie et il a besoin d'une aide extérieur

Lysa Sonna

Conseils, accompagnements pour nourrisson, enfants et famille

Ateliers d'éducation nutritionnelle et gestion des émotions

Prévention et sensibilisation aux violences cachées et violences invisible