Les enjeux et perspectives de l’emploi dans les industries alimentaire

Les enjeux et perspectives de l’emploi dans les industries alimentaire

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Malgré un certain alarmisme, dû essentiellement à la dégradation du solde commercial de la France, l'industrie alimentaire (hors boissons) se porte plutôt bien si l'on en croit l'évolution des effectifs salariés du secteur, en croissance de 0,7% par an entre 2014 et 2018.

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Ainsi, les problématiques RH occupent une place importante pour les entreprises du secteur. En 2019, les projets de recrutements des IAA concernaient près de 80000 postes, soit deux fois plus qu'en 2013. La tendance devrait se poursuivre dans les prochaines années, d’une part pour remplacer les fins de contrats (départs à la retraite, fin de contrats courts, etc.), d’autre part pour alimenter les créations de postes liées à la hausse de l'activité. Cependant, le secteur est confronté à un manque cruel d’attractivité. En effet, 48% des projets de recrutements étaient jugés "difficiles" en 2019. Il pâtit en effet d’un certain nombre de freins à l'embauche. Si les conditions salariales sont globalement peu avantageuses, la forte sinistralité du secteur, la localisation géographique de l'activité et l'image dégradée de la filière constituent également des freins. Outre la pénurie de candidatures, les entreprises du secteur font par ailleurs état d'un manque d'adéquation entre l'offre et la demande, avec notamment des compétences inadaptées par rapport aux profils souhaités (Observia).

Focus sur la sinistralité

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Les accidents de travail, de trajet et les maladies professionnelles ont été la cause de plus de 2 millions de journées de travail perdues en 2016 dans le secteur de l'industrie alimentaire soit environ 4,89 jours par salarié, ce qui amène le secteur dans les positions les plus élevés du classement des activités les plus touchées par la sinistralité. Comme dans la plupart des autres secteurs, les accidents de travail restent la première raison de l'incapacité des salariés dans les IAA (53% du total des journées perdues), devant les maladies professionnelles (40%) et les accidents de trajet (7%).


Focus sur les pratiques salariales

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Le salaire annuel net moyen par ETP était de 24,4 K€ en 2015 dans les industries alimentaires, plaçant le secteur parmi les moins rémunérateurs. Si cette situation s’explique en partie par des raisons structurelles (la forte prépondérance des ouvriers, qui représentent 59% des actifs du secteur), les rémunérations offertes restent inférieures à la moyenne nationale pour les ouvriers et les employés.

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