Les fruits de la sagesse : Adolphe apprend que l'envie ne fait pas pousser les tomates.

Assis sur le perron de sa modeste maison en bois, Adolphe soupirait profondément. Son regard triste errait sur son champ de tomates, flétri par la chaleur étouffante de l'été. Les plants, jadis robustes et pleins de promesses, ne produisaient plus que des fruits ridés et chétifs. La récolte de cette année s'annonçait catastrophique.

Adolphe a toujours travaillé dur pour sa terre. Il se levait tôt pour labourer, planter et arroser ses cultures. Cependant, cette année, la sécheresse a frappé la région. Les puits étaient à sec et les rivières asséchées. Adolphe n'avait plus d'eau pour ses tomates, il les voyait mourir impuissant.

De l'autre côté de la route, se trouvait le champ de son voisin, Joseph. Les tomates de Joseph étaient d'un vert vif et bien hydratées. Son système d'irrigation, moderne et performant, lui permettait de garder ses cultures en bonne santé malgré la sécheresse.

Adolphe serrait les poings de colère. "Pourquoi lui ?" se demanda-t-il. "Pourquoi ses tomates sont-elles si belles et les miennes si misérables ? C'est injuste !"

Il se sentait submergé par un mélange d'impuissance et d'envie. Il enviait le succès de Joseph et rumina des pensées amères sur sa propre situation.

Soudain, la voix de sa femme, Marie, le ramena à la réalité. "Adolphe, viens manger," l'appela-t-elle. "Tu ne pourras pas résoudre tes problèmes en restant là à te ronger les sangs."

Adolphe se leva lentement et suivit Marie à l'intérieur. En s'asseyant à table, il ne put s'empêcher de réfléchir aux paroles de sa femme. Elle avait raison. Se lamenter sur son sort et envier son voisin ne ferait pas avancer les choses. Il devait trouver une solution.

Le lendemain matin, Adolphe se rendit chez Joseph. Il lui expliqua sa situation et lui demanda conseil. Joseph, homme généreux et bienveillant, lui proposa immédiatement son aide. Il lui montra comment fonctionne son système d'irrigation et lui offrit même quelques tuyaux et raccords dont il n'avait plus besoin.

Adolphe rentra chez lui plein d'espoir. Grâce à l'aide de Joseph, il put installer un système d'irrigation rudimentaire dans son champ. Il arrosa ses tomates avec attention et, peu à peu, les plants reprirent vie. Les feuilles redevinrent vertes et les fruits grossirent.

La récolte de cette année ne fut pas miraculeuse, mais elle était bien meilleure que ce qu'Adolphe avait espéré. Il avait appris une précieuse leçon : la paresse et l'envie ne mènent nulle part. Se mettre en colère contre le succès des autres ne fait que rendre plus amer. La seule façon de s'en sortir est de travailler dur, de demander de l'aide quand on en a besoin et de ne jamais abandonner.

Qu'est ce qu'il est possible de tirer comme léçon ?

L'histoire d'Adolphe nous rappelle que la paresse et l'envie sont des sentiments destructeurs qui ne font qu'aggraver nos problèmes. Au lieu de nous morfondre sur notre sort et de jalouser les autres, il est préférable de nous concentrer sur nos propres efforts et de chercher des solutions. N'hésitons pas à demander de l'aide à ceux qui en savent plus que nous, et soyons reconnaissants pour l'aide qu'on nous offre. C'est en travaillant dur et en persévérant que nous atteindrons nos objectifs.

En version Simple :

1. La paresse et l'envie ne mènent nulle part.
2. Se concentrer sur son propre travail et apprendre des autres est la clé du succès.
3. La colère et le ressentiment ne font qu'empirer les choses.

Nous sommes responsables de notre propre bonheur et de notre réussite. Nous ne pouvons pas changer la situation des autres, mais nous pouvons changer la nôtre en adoptant une attitude positive et en travaillant dur.