Les matériaux avancés au cœur des solutions des batteries de demain

Mardi 26 janvier la Commission européenne a approuvé un total d’aides publiques de 2,9 milliards d'euros octroyées par 12 Etats membres, dont la France, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne, pour mener à bien un important ensemble de projets de recherche sur les batteries de nouvelle génération.

L'Europe entend ainsi prendre toute sa place sur le marché de la batterie électrique avec l’aide des industriels impliqués sur l’ensemble de la chaine de valeur et c’est une excellente chose.

La chimie et les matériaux avancés sont et seront au cœur des solutions qui vont ainsi permettre à l’Europe de déployer ce vaste ensemble de recherche communément appelé « le deuxième Airbus des batteries ».

Il s’agit du second volet du plan européen « batteries », après celui lancé fin 2019 par sept Etats et sous la houlette de Paris , qui a bénéficié lui de 3,2 milliards d'euros d'aides d'Etat et qui vise à lancer les premières « giga factories » européennes dans les deux ans.

Ce feu vert de la Commission place Arkema, avec ses matériaux avancés, encore un peu plus aux avant-postes de la révolution technologique et industrielle des batteries. Nous sommes heureux de pouvoir ainsi être à même de contribuer à l'ambition industrielle élevée de l’Europe au service de la transition énergétique et climatique avec des partenaires prestigieux et reconnus BMW, Northvolt Stellantis, Tesla, … autour de projets distincts mais complémentaires, qui s’inscrivent tous sur l’une ou plusieurs des quatre étapes de la chaîne de valeur des batteries ; Matières premières & matériaux avancés, cellules, batteries & système de management , fin de vie.

Pour que le marché du véhicule électrique décolle vraiment, il fallait que les acteurs se mobilisent et que l’Europe joue pleinement son rôle de soutien de l’innovation à l’industrialisation et permettent de relever le défi de la performance et de la compétitivité des batteries de demain ; plus longue durée de vie, meilleure sécurité, plus forte puissance, vitesse de charge plus élevée et plus grande autonomie.

Les progrès nécessaires sur l’ensemble de ces axes passent obligatoirement par le développement indispensables de nouveaux sels d’électrolytes.

Arkema est déjà fortement présent au niveau mondial sur le marché des batteries avec ses matériaux et polymères fluorés. Pour Arkema, qui s’appuie sur ses compétences dans la chimie du fluor, cette nouvelle étape permettra l’accélération du développement et de l’industrialisation d’ici 2024, de nouveaux sels d’électrolyte utilisables non seulement pour les générations de batteries actuelles (Li-Ion liquide) mais également pour les générations futures (Li-ion solide, Li-Soufre).