Les rats sont de plus en plus visibles dans nos villes mais pour autant utiles???!!!

A Marseille suite à des études dirigées notamment par Pierre Falgayrac le nombre de rat est de 1,65 rat/hab en centre ville (en partie du à la présence d’un réseau d’égoûts anciens). 

Ce nombre dépend surtout de la politique de gestion des déchets (poubelles à même le sol, présence de déchets alimentaires, incivisme, …), de l’état du réseau d’égoûts et de la présence de grands travaux.

Mais les rats circulent non seulement par les canalisations mais aussi par les gaines électriques, s’infiltrant dans les défauts structurels pour y creuser des galeries et y nicher, ou simplement servir de point d’accès pour trouver de la nourriture.

Un des risques pour les bâtiments est donc la fragilisation des réseaux de canalisations (y compris les regards, siphons et autres) voir des cloisons, fragilisation qui permet l’installation de nids à rats et la pénétration de nuisibles dans certains bâtiments dits à risque, tels qu’entrepôt, industrie agro-alimentaires, …

Pour autant le rat est un nuisible utile !!! 

Un rat dévore chaque année environ 9kg de déchets et contribue au nettoyage des égouts, évitant la formation de bouchons.

Ils sont également très largement utilisés en laboratoire pour des expériences scientifiques, parce nos génomes sont très proches et comme nous, les rats rigolent. 

Enfin, les rats contribuent à sauver directement des vies. l’ONG APOPO à laquelle PROTIS ENVIRONNEMENT apporte son soutien (adoption de CHEEWA et MAGAWA) utilise des rats pour localiser des mines antipersonnel dans des zones à risque au Cambodge, en Angola ou au Mozambique ou pour détecter des cas de tuberculose.

Aux Pays-Bas également, le flair des rats est mis à profit : des rongeurs ont en effet été recrutés par la police qui les a formés à détecter des traces de poudre d'arme à feu ou de drogue.

C’est animal qui suscite de l’inconfort, réveille des peurs ou des angoisses par l’image de saleté, de maladie qu’il véhicule peut être aussi vu comme un allié. Il nous faut peut être trouver une ligne médiane pour vivre « en harmonie » avec les rats.

Notre défi est de mettre en place une gestion des rongeurs raisonnée afin d’empêcher leur prolifération et non de les faire disparaître.