Les recommandations de la semaine : Ça tourne !

Cette semaine, c'est Le Livre des solutions, nouveau long-métrage tant attendu de Michel Gondry, qui arrive dans les salles de cinéma ! Acclamé au Festival de Cannes 2023, ce film met en scène Pierre Niney en réalisateur fantasque et nous permet d'explorer la mise en abyme au cinéma ! Au programme : session écriture de scénario, réalisation et acting ! À vos caméras !

Merci à noireau299, Electron, SimplySmackkk, Kuhn, Anyo, grabuge, Gand-Alf, Strangelove, Hypérion, Sergent_Pepper, CeeSnipes, et Cultural_Mind pour leurs critiques.

Le Livre des solutions, Michel Gondry, THE JOKERS FILMS

13 septembre 2023 - Note SensCritique : 7/10

Marc s'enfuit avec toute son équipe dans un petit village des Cévennes pour finir son film chez sa tante Denise. Sur place, sa créativité se manifeste par un million d'idées qui le plongent dans un drôle de chaos. Marc se lance alors dans l’écriture du Livre des Solutions, un guide de conseils pratiques qui pourrait bien être la solution à tous ses problèmes…

• noireau299 : « Rire, émotions, personnages attachants. C'est comme si, par la folie, le film atteignait plus d'humanité que n'importe quel autre film français. »

• Electron : « L’entente entre Pierre Niney et Michel Gondry fonctionne tellement bien qu’on en oublie un peu le film qu’on regarde pour se concentrer sur celui de Marc. »

Ça tourne à Manhattan, Tom DiCillo, 1995

Note SensCritique : 7,3/10

Les affres du tournage d'un film indépendant à petit budget, entre rêves et réalité, entre acteurs pathétiques, ambitieux, et réalisateur débordé.

• SimplySmackkk : « Un petit bijou, un exercice de style sans aucune prétention, mais au contraire avec beaucoup d’humilité et d’humour. Absurde mais terre-à-terre. Génial. »

• Kuhn : « Un ton frais et léger, une tension palpable sans être étouffante et des situations ubuesques servies par des acteurs au sens aigu de la comédie rendent Ça tourne à Manhattan hyper attachant, toujours agréable à revoir les soirs de coups de mou. »

Adaptation., Spike Jonze, 2002

Note SensCritique : 7,1/10

Le scénariste Charlie Kaufman est rongé par le doute. Engagé pour adapter à l'écran un livre tiré de la vie de John Laroche, chasseur et trafiquant d'orchidées dans les Everglades, il est totalement bloqué. Comme Susan Orlean, la brillante journaliste new-yorkaise qui a rédigé le roman, Charlie est incapable de vivre une véritable histoire d'amour.

• Anyo : « Cinéaste minimaliste, Jonze n'hésite pas ici à embrasser le gigantesque spectre que lui offre son scénariste. Avec ou sans voix off, action ou émotion, suspense ou réflexion, le film est une recherche permanente que le spectateur perçoit comme une quête, suivant les frémissement d'une forme de création artistique (ici un scénario). »

• grabuge : « Une mise en abyme dont le scénario original, génial et tordu sort encore une fois de la tête de Kaufman, mettant en avant un Nicolas Cage proche de la perfection, aidé par la réalisation de Spike Jonze. »

Why Don't You Play in Hell?, Sion Sono, 2013

Note SensCritique : 7,5/10

Hirata rêve de devenir réalisateur. Lorsque Muto, un chef de clan yakusa, lui propose de tourner un film à la gloire de sa fille Michiko, il ne peut refuser. Mais le tournage du film est rapidement contrarié par la guerre des gangs entre Muto et son rival, Ikegami, amoureux de Michiko...

• Gand-Alf : « Narrant avec une énergie toute juvénile la rencontre forcément sauvage entre deux mondes au premier abord très différents, Sono Sion établie un parallèle intéressant entre cinéma et crime organisé, deux univers en constante mutation mais ironiquement condamnés à tourner en rond, à reproduire les mêmes schémas encore et encore. »

• Strangelove : « Why Don't You Play in Hell est un film à voir, c'est un délire assumé auquel il faut adhérer, certes, mais qui vaut plus que le détour une fois qu'on est dedans. Une fois qu'on a accroché c'est parti pour 2 heures de folies furieuses et de plaisir incommensurable. »

Millennium Actress, Satoshi Kon, 2001

Note SensCritique : 7,6/10

Chiyoko Fujiwara, ancienne gloire du cinéma japonais, vit recluse chez elle. Un journaliste, fervent admirateur, vient l'interviewer sur son passé et lui remet une clé que Chiyoko avait perdu voilà 30 ans. Mêlant son histoire et les films qu'elle a tourné, l'actrice révèle son secret, une vie de passion, passée à rechercher un étrange inconnu, celui-là même qui lui a un jour remis cette clé en lui faisant la promesse de se revoir...

• Hypérion : « Récit prenant, personnages fouillés et attachants, destinées entremêlées, images superbes. Une réussite. »

• Sergent_Pepper : « L’animation épouse parfaitement la fluidité de l’écriture, particulièrement travaillée dans l’art des transitions : une porte, une chute, un panoramique sont les occasions de passer d’une temporalité à l’autre, d’une fiction à un nouveau réel, sans jamais épuiser la formule. »

Entourage, Doug Ellin, 2004

Note SensCritique : 7/10

Vincent Chase est une star d'Hollywood. Cependant, il n'oublie pas ses racines et demande à ses meilleurs amis de le suivre dans cette aventure.

• CeeSnipes : « Alors qu'elle avait tout pour être détestable, la série s'en sort grâce à une écriture pour le moins étonnante : au lieu d'appuyer sur la richesse et la qualité de vie de nos héros, la série se concentre clairement sur l'amitié de ces quatre personnages : Vincent Chase, Johnny Drama, Turtle & Eric. »

• Cultural_Mind : « À chacun sa caractérisation, à chacun ses obsessions, à chacun ses arcs narratives. Mais tous contribuent à façonner une production HBO autoréférentielle et rendue au dernier degré de l’irrévérence. Pour notre plus grand plaisir. »

Pour récompenser celles et ceux qui ont lu jusqu'ici, voici une nouvelle interview réalisée par SensCritique :

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