Les robots ne vont-ils pas finalement humaniser le travail ?
Pixabay Cyborg

Les robots ne vont-ils pas finalement humaniser le travail ?

L’intelligence artificielle est omniprésente. Et ce n’est qu’un début. Que ce soit dans les téléphones, ordinateurs, télévisions, enceintes intelligentes, réfrigérateurs, montres, thermostat, caméras sans fil, robot aspirateur, drones, voitures, vélos, vidéosurveillance de rue… tout est connecté et cette technologie numérique envahie la ville, la maison et l’espace de travail. Bientôt, tous les objets seront « intelligents ». Et les robots se répandront aussi très vite, communiquant entre eux. 

La robotique sort déjà des usines et des entrepôts pour entrer en force dans les bureaux et les maisons, à commencer par les « chatbots », prémices des futurs robots « asimoviens », alias Pepper et Romeo. Couplés à l’intelligence artificielle, ils vont s’occuper de tâches jusqu’à lors dévolues aux humains. Pour garder leur place dans la société économique, ces derniers devront devenir « compatibles » avec les robots collaboratifs, mais aussi coopérer avec leurs semblables et créer plus d’intelligence collective. Car l’intelligence artificielle ne va pas remplacer l’intelligence humaine mais au contraire lui permettre de s’élever, permettant de favoriser l’innovation et la création de valeur.

Les maisons et les entreprises de demain seront constituées de machines intelligentes, capables d’interagir avec les humains. Cette nouvelle relation nécessite de faire évoluer l’Homme d’abord mais aussi les organisations. Le management et la gestion des équipes deviendront vite compatibles avec l’intelligence artificielle. La technologie sera déterminante, mais la volonté doit aussi venir des Hommes pour maîtriser ces évolutions, et éviter ainsi les catastrophes sociales pour tirer profit du progrès plutôt que de le subir.

Pour cela, un nouveau cadre managérial facilitera l’apprentissage permanent, pour faire grandir les talents et permettre aux individus de devenir des leaders responsabilisés. On passera ainsi de la subordination à la subsidiarité dans des organisations systémiques, fractales et auto-gérées. Car les organisations telles qu’elles fonctionnent aujourd’hui ne permettent plus de faire face à l’évolution des marchés. Sans agilité dans leurs processus et leur gouvernance, elles disparaissent. De plus, la quête de sens, en particulier chez les jeunes générations, renforce le besoin d’aller vers des entreprises « à mission », travaillant en symbiose avec la société. « Pour la première fois depuis l’ère industrielle, la seule manière de construire une entreprise adaptée à l’avenir, c’est de faire en sorte qu’elle soit adaptée aussi aux hommes et aux femmes qui y travaillent » comme le dit Gary Hamel dans La fin du Management. Sans compter que la 4ème révolution industrielle, couplée avec les énergies renouvelables, doit contribuer, selon Jeremy Rifkin, à préserver la planète et d’aller en conquérir d’autres avec Elon Musk.

Des lectures enrichissantes que je vous recommande si cette thématique vous intéresse, sur notre site : "Sortir de la culture du chef".



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