Les routines qui m’aident à combattre la menace morale du covid-19.
Cette période inattendue de confinement m'a déboussolée les premiers jours. Mais j'ai trouvé des raisons de voir la vie à la maison de manière positive !
Nous l'avons tous vécue, cette insouciance face aux circonstances du coronavirus. Ce week-end de liberté avant le discours fatidique du Président. Cette première journée de confinement, où l'on commence à compter le nombre de jours restants. Cette appréhension de sortir en prenant le risque qu'une personne irresponsable tousse sans geste barrière ou encore, que la police vous contrôle.
Même si je respecte les consignes... Qui me dit que je les ai bien comprises ? Attention, la psychose débarque.
Les cinq premiers jours ont été les plus compliqués. Ne pas savoir avec certitude quand cela finira, si le virus sera éradiqué, si nous reverrons nos collègues et nos proches. Je me suis faite une montagne de films. J'ai même eu peur d'être porteur sain et ainsi, de risquer la vie des personnes fragiles que j’ai pu côtoyer, avant le confinement ou à la maison.
Toutes ces pensées qui nous plongent dans un brouillard noir… Le beau temps inaccessible. L'angoisse de rester au même endroit, d'entendre les médias fournir un surplus d'informations, qui ont l'air incohérentes les unes des autres. L’hypersensibilité est à son paroxysme. Comment gérer ces émotions ?
Plus tard, j'ai eu un déclic. Pourquoi est-ce que cela nous arrive ? Je ne peux pas y répondre. Ai-je envie de me laisser aller ? Non ! Que faire : Trouver du positif parmi le négatif. Pour y arriver, j’ai eu la chance de recevoir l’appel qui ramène à la raison. Entendre une voix, un rire, un soutien moral, des paroles bienveillantes qui font prendre conscience que les belles choses sont toujours présentes.
J’ai également constaté des changements au niveau planétaire, notre “Terre-Mère” peut enfin prendre soin d’elle : diminution flagrante de la pollution, des eaux retrouvant leur clarté et biodiversité, l’arrêt de la chasse, davantage d’oiseaux et de papillons dans les jardins… J’ai pensé aux proches que je veux protéger du virus, aux futures retrouvailles et nouveaux projets.
Enfin, j’ai décidé de me remémorer, chaque matin et soir, les moments positifs.
Prendre du temps pour écouter de la musique et chanter, câliner les animaux et jouer avec eux. Appeler régulièrement une personne de mon entourage. Mais également, participer à des méditations guidées collectives en ligne, garder l’habitude de télétravailler entre 9h et 17h ou simplement, reposer mon visage au soleil 5 minutes.
Cependant cette nouvelle routine a duré un certain temps. À force de voir mes amis se décourager, perdre leur dynamisme, j’ai fini par manquer de motivation pendant près de trois semaines. Fort heureusement, suivre les cours à distance m’a aidé à garder le cap.
Ainsi, ce fut un temps d’introspection nécessaire, pour mieux se comprendre, connaître ses besoins, apprendre à soigner son corps et son esprit. Jusqu’au jour où l’on décide concrètement de se reprendre en mains, de ne plus vouloir vivre dans le noir et de laisser le soleil s’infiltrer....
Je remercie notre formidable responsable pédagogique, Juliette Lauriol, qui a le don de trouver les justes mots, de montrer la lumière là où on ne la voyait plus. Grâce à son atelier intitulé PhilosoFable, nous avons débattu de la manière de vivre le moment présent, de gérer ses émotions.
Nous avons tous le choix entre nourrir une émotion négative ou cultiver une émotion positive.
Lorsqu’une situation extérieure nous est incontrôlable, nous sommes seuls maître de soi, tel que de sa propre perception. Il est indéniable que pour s’affranchir de la négativité, s’activer à remarquer les petites attentions tranquillisantes de la vie est de première nécessité (comme faire les courses pour manger).
L’année dernière, ma coach en développement personnel, Sophie Gevrey, m’a conseillé un exercice qui a également été proposé par Juliette : Remplir quotidiennement un cahier de gratitude ! J’ai joué le jeu pendant deux mois à une période compliquée, en constatant chaque jour l’évolution d’un sentiment de bien-être intérieur.
Pour commencer à se sentir mieux, il suffit de ritualiser un moment de calme pour écrire trois faits positifs qui se sont passés au cours de la journée.
De cette façon, le cerveau s’habitue à contempler l’environnement, comme le ferait un enfant ! D’après mon expérience, c’est le meilleur moyen de sortir de la boucle infernale du pessimisme. Qu’en pensez-vous ? Avez-vous déjà essayé cette méthode ?
La première phase de déconfinement est là, n’oublions pas de faire attention à notre hygiène de vie, afin de profiter au mieux de cette once de liberté. C’est le moment de respirer un peu, tout en réfléchissant au monde que l’on souhaite léguer à nos enfants !
😉 Mes Tips
💡 J’ai réalisé mes bannières avec l’outil Canva.
💡 Quant à mon avatar, il a été généré avec Get Avataaars.
🔉 Pour les plus spirituels, voici un exemple de méditation guidée.
Développeuse Web front-end / intégratrice WordPress junior
4 ansTrès joli article 👏
✨ Ingénieure pédagogique spécialisée en sciences cognitives - OpenClassrooms - conception de parcours de formation en Data, IT et Cybersécurité
4 ansTrès joli article Kelly. Ton écriture est remarquable de justesse. Merci pour la mention 🌹 Ma prochaine piste de travail pour PhilosoFable, c’est la question de « l’attention ». Le sujet est passionnant...