LES SKILLS, VOUS LES CONSIDÉREZ COMMENT ?
Avec l’avènement du digital, de nouvelles compétences émergent au sein des entreprises. Que représentent ces fameuses “soft skills” que devraient posséder chaque collaborateur de demain ? Pourquoi sont-elles tant recherchées par les recruteurs ?
85% des métiers de 2030 n’existent pas encore
Ce pourcentage marquant de 85%, issu d’un rapport de Dell et “l’Institut pour le Futur” amène une réflexion de plus en plus importante sur nos vies professionnelles. La montée en puissance du digital crée un profond changement des métiers et des connaissances requises pour beaucoup d’entre eux.
Les baby boomers, la génération X (née entre 1965 et 1980) et Y (née entre 1980 et 2000) ont suivi des formations et des process qui ne correspondent plus toujours aux évolutions du monde professionnel.
En quelques années, ces générations ont vécu une mutation profonde de leur propre mode de fonctionnement et de valeurs. Les nouvelles technologies nécessitent une réinvention perpétuelle et les compétences sont amenées à muter à vitesse grand V.
Les visions et méthodes changent ; de nouveaux termes apparaissent. En conséquence, les “autodidactes” sont de plus en plus nombreux dans les entreprises. S’y ajoute le “syndrome de l’imposteur”. Appelé aussi syndrome de l'autodidacte justement; il concerne les personnes qui expriment une forme de doute maladif, qui consiste essentiellement à nier la propriété de tout accomplissement personnel. L’absence de hard skills peut accentuer ce ressentiment. Alors comment s’adapter dans ce contexte ?
Des hard skills ...
Les hard skills décrivent l'ensemble des connaissances spécialisées d'une personne et son aptitude à réaliser des tâches. Ces compétences s’acquièrent lors de nos formations. Elles sont mesurables et font très souvent l’objet d’une qualification, d’une certification ou d’un diplôme. Les hard skills sont généralement des compétences acquises à l’école, comme la pratique d’une langue étrangère, la comptabilité, la maîtrise de l’outil informatique et des logiciels.
...à la montée en puissance des soft skills
Là où le développement digital peut effrayer et provoquer un chamboulement voire un besoin d’adaptabilité perpétuel, il a l’avantage de démultiplier les possibilités d’apprentissage.
Les outils de notre génération nécessitent moins d’apprendre par cœur puisque l’information est à portée de main. Le savoir est accessible partout et rapidement. Google, les tutoriels, les webinars, les formations en ligne… L’entreprise paternaliste cède peu à peu la place aux méthodes agiles et aux compétences “douces” .
Un collaborateur épanoui est un employé qui travaille bien. Et son épanouissement va passer par le fait d’être en adéquation avec ce qu’il est et ce qu’il aime faire. Cela va de pair avec la notion de QVT (qualité de vie au travail), de plus en plus attendue dans les entreprises. Cet épanouissement personnel va y participer.
Dans le top des softs skills recherchées par un employeur, on peut retrouver :
- L’adaptabilité
- L’autonomie
- La communication
- Le sens de l'organisation
- L’empathie
- La créativité
- Le sens du collectif
Toutes ces qualités intrinsèques font la différence dans l’environnement professionnel. Ces aptitudes humaines sont encore inaccessibles aux robots : savoir communiquer, être capable de s'intégrer rapidement dans une équipe, s'adapter aux changements, faire preuve d'un grand sens de l'organisation, être empathique, créatif ou encore avoir le sens du collectif ou faire preuve d'intelligence relationnelle et émotionnelle... Ces atouts sont donc à détecter, à développer et faire valoir !
Les connaissances techniques ne sont, bien sûr, pas à mettre de côté ou à remplacer, mais les compétences douces prises en considération permettent d’avoir une vision 360° des capacités d’un collaborateur, et le résultat peut être surprenant.
Pour mettre en avant les soft skills, UrbanGaming utilise la gamification, et propose des jeux collectifs digitaux et participatifs pour les collaborateurs.
Et vous, quel est votre regard sur le sujet ?
Anne-Sophie ANOT, Directrice Communication